La fréquence globale d’occurrence est le critère utilisé dans cet article pour déterminer les catastrophes naturelles les plus communes. Les classements sont basés sur les statistiques de la Stratégie internationale de prévention des catastrophes (SIPC), une organisation dirigée par le secrétaire aux affaires humanitaires des Nations Unies. Les statistiques couvrent les années 1970-2005. Les inondations sont les catastrophes les plus fréquentes dans toutes les régions du monde à l’exception de l’Afrique et de l’Océanie, les épidémies sont plus fréquentes en Afrique et les tempêtes de vent sont plus fréquentes en Océanie.

Inondation (30,7 %)

Les zones inondées peuvent être localisées ou couvrir une grande surface, et la vitesse de développement des inondations peut également varier. Ils peuvent se développer lentement, comme lorsqu’une rivière ou un cours d’eau se développe au-delà de ses rives pendant une période de quelques jours, ou ils peuvent prendre la forme de crues éclair extrêmement dangereuses. Principale cause de décès liés à la météo aux États-Unis, les crues éclair peuvent survenir en quelques minutes, parfois sans indication locale de pluie.

Tempête de vent (26,8 %)

Cette catégorie comprend les ouragans et les typhons qui peuvent dévaster une vaste région, ainsi que la tornade plus localisée mais tout aussi dévastatrice. Le réchauffement planétaire prévu et l’élévation du niveau de la mer qui en découle pourraient rendre les zones côtières plus vulnérables aux tempêtes, et les statistiques de la SIPC montrent une augmentation marquée des catastrophes hydrométéorologiques au cours des 30 dernières années.

Épidémie (11,2 %)

La plupart d’entre nous connaissons bien les épidémies mondiales comme le VIH/sida et la grippe H1N1 et les épidémies plus horribles comme celle d’Ebola. La typhoïde et la peste bubonique causent encore des problèmes dans certaines parties du monde, et les épidémies sont les catastrophes naturelles les plus fréquentes sur le continent africain.

Tremblement de terre (8,9 %)

La fréquence des catastrophes géologiques a augmenté légèrement mais sensiblement depuis 1975, et les souffrances et les pertes humaines causées par les tsunamis provoqués par les tremblements de terre au cours de la première décennie de ce siècle sont bien connues. Les tremblements de terre forts peuvent détruire même les bâtiments les plus solides, et même un tremblement de terre léger peut faire tomber des structures mal construites comme celles que l’on trouve dans les régions les plus pauvres du monde.

Sécheresse (7,8 %)

La sécheresse n’est pas une catastrophe qui se produit du jour au lendemain, mais elle peut être l’une des plus dévastatrices. Les sécheresses ont de graves répercussions sur l’économie, la structure sociale et l’environnement.

Glissements de terrain (5,1 %)

La terre, les roches et les débris sur les pentes peuvent être provoqués par des causes naturelles telles que des pluies excessives et des inondations. Elles peuvent aussi être causées par certaines activités humaines : classement, développement excessif, etc.

Autres combinés (9,6 %)

Les quatre dernières catastrophes naturelles les plus fréquentes représentent moins de 10 % du total. Il s’agit des températures extrêmes (3,5 %), des incendies de forêt (3,4 %), des volcans (1,7 %) et des infestations d’insectes (1,0 %).

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