Des améliorations sont continuellement apportées en termes d’accès aux bâtiments et de possibilités d’emploi pour les personnes handicapées. Mais le gouvernement admet qu’il faut s’attaquer à d’autres besoins en éliminant les obstacles à la communication afin que les personnes handicapées ne se sentent pas exclues au sein de la société. Les obstacles existent pour deux raisons : les difficultés de communication d’une personne handicapée à s’exprimer et, d’autre part, la réticence ou l’ignorance de la société à communiquer en retour. Pour combler le fossé de la communication, la société doit interagir avec les personnes handicapées.

Obstacles à la communication pour les personnes handicapées

L’exclusion est ressentie par les personnes handicapées, car elles interagissent rarement avec la société. Il n’y a pas de véritable pont de communication. La société apprend et bouge à un rythme plus rapide, de sorte que les personnes handicapées se sentent inévitablement ignorées et abandonnées. L’un des principaux obstacles à la communication est de ne pas faire l’effort de communiquer de part et d’autre. Cependant, les obstacles à la communication seront toujours un problème pour les personnes handicapées en raison de la nature du handicap. Par exemple, une personne aveugle ne va pas entamer une conversation avec un étranger qu’elle ne peut pas voir ou en qui elle n’a pas confiance. Une personne sourde peut être capable de communiquer par la parole, la lecture labiale ou le langage des signes, mais cela ne signifie pas qu’une personne entendante les comprendra suffisamment pour pouvoir communiquer en retour. Les personnes ayant des difficultés d’apprentissage peuvent éprouver des difficultés d’élocution ou avoir trop peur de communiquer dans la société, surtout si elles ont souffert de mauvaises expériences de se faire traiter de noms dans le passé. Même les personnes ayant des problèmes de mobilité peuvent se sentir trop isolées par leur handicap.

Obstacles sociaux à la communication

Selon le British Institute of Learning Disabilities, c’est « l’absence d’une langue commune qui conduit à l’incompréhension, à la méfiance et à la ségrégation ». Les personnes valides, en général, sont réticentes à communiquer avec les personnes handicapées parce qu’il n’y a pas de terrain d’entente. Les gens ne sont pas sûrs de la façon d’aborder une personne handicapée parce qu’ils ne sont pas sûrs de leur handicap, trop conscients de l’offense qu’ils causent et n’étant pas préparés à communiquer. L’étiquette sociale et la communication font partie de la société en général, mais le problème est que l’enseignement de l’étiquette sociale n’a pas inclus les personnes handicapées.

Briser les barrières

Pour briser les obstacles à la communication, il est nécessaire de changer le point de vue de la société sur les personnes handicapées. La société doit faire le premier pas pour interagir et ouvrir la communication en accueillant une personne handicapée, que ce soit sur le lieu de travail ou lors d’un événement social. Les personnes handicapées doivent être considérées comme des personnes ayant les mêmes droits de choisir, de vivre de manière indépendante et d’être acceptées en tant que membre apprécié de la société. Le handicap doit être laissé derrière, mais pas la personne. Une personne valide peut trouver un terrain d’entente en ignorant le handicap et en accueillant une personne handicapée avec une salutation chaleureuse et une poignée de main. En appliquant les mêmes aptitudes à la communication que celles de l’écoute, de la parole et de l’étiquette sociale, une personne non handicapée et une personne handicapée oublieront bientôt les obstacles et s’engageront dans une conversation, ce qui est une étape nécessaire à franchir si les obstacles à la communication doivent être éliminés grâce à l’interaction.

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