La théorie de l’interaction sociale étudie la façon dont les gens s’engagent les uns avec les autres. Des chercheurs de nombreuses disciplines, dont l’anthropologie, la sociologie, la psychologie et la linguistique, s’intéressent à l’interaction sociale et aux modèles que l’on peut trouver dans de telles interactions. Les modèles observés aident les spécialistes des sciences sociales à élaborer des théories pour décrire et prédire le comportement humain.

Max Weber

À la fin des années 1800 et au début des années 1900, le sociologue allemand Max Weber s’est hissé au rang de spécialiste des sciences sociales. Ses théories sur de nombreux sujets sont encore largement référencées, et ses théories sur l’interaction sociale ont formé la base du domaine. La définition de l’interaction sociale de Weber est toujours la plus communément acceptée. Selon Weber, le comportement social comporte deux composantes. Le premier est l’action ou le comportement lui-même. Le second est le sens que l’acteur attache à son comportement. Ce sens, que Weber a appelé orientation, c’est la façon dont une personne perçoit son comportement dans ses relations avec les autres. C’est la connaissance d’une autre personne affectée qui rend une action ou une interaction sociale.

Dynamique de groupe

Un autre contributeur précoce à la théorie de l’interaction sociale a été l’Allemand-Américain Kurt Lewin, qui a développé le concept de dynamique de groupe. Lewin se préoccupait de l’interaction non seulement entre les individus, mais aussi entre les individus et les groupes auxquels ils appartiennent. La principale contribution de la dynamique de groupe aux théories ultérieures est que le comportement humain résulte de l’interaction entre une personne et son environnement. Lewin a écrit cette théorie sous forme d’équation mathématique, rendant le comportement égal à la fonction des individus et de l’environnement.

Interactionnisme symbolique

L’interactionnisme symbolique est un ensemble de théories qui explorent l’interaction sociale d’un point de vue linguistique. Dans la première moitié des années 1900, le philosophe, sociologue et psychologue américain George Herbert Mead et plus tard son élève, Herbert Blumer, ont développé cette théorie. Leur principale contribution est l’idée que les humains interprètent les significations par le biais de symboles. La théorie soutient que le comportement humain en général et la parole en particulier n’ont pas de signification inhérente. Au lieu de cela, les humains interprètent le comportement des autres comme une sorte de chiffre symbolique à décoder.

Réseaux

L’idée de réseaux est née au XXe siècle du désir d’étudier des groupes entiers de personnes plutôt que des interactions individuelles. Les chercheurs qui étudient les réseaux essaient de cartographier les liens entre les membres d’un groupe. Les connexions peuvent consister en des conversations, des communications écrites et tout autre type d’échange d’informations entre les personnes. Les réseaux sont généralement fluides, c’est-à-dire qu’ils changent et évoluent au fil du temps.

Statut

L’étude du statut et de la dynamique du pouvoir dans les interactions humaines est liée à l’étude des réseaux. Les chercheurs ont commencé à examiner non seulement les lignes de communication entre les membres du groupe, mais aussi les lignes de pouvoir que ces communications ont créées. Ils ont constaté que les personnes ayant les plus grands réseaux, qui interagissaient avec le plus grand nombre de personnes et obtenaient de l’information du plus grand nombre de personnes, étaient celles qui avaient le statut le plus élevé et le plus de pouvoir dans les groupes.

Ressources : 1, 2.

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