L’abus à long terme de substances légales et illégales cause des millions de décès et coûte des milliards de dollars pour les soins médicaux et la réadaptation des toxicomanes. Les effets de l’abus de drogues ne se limitent pas à la consommation, mais s’étendent à l’ensemble de la société, imposant des coûts sociaux et économiques.

Importance

Le Programme des Nations Unies pour le contrôle international des drogues (PNUCID) estime que l’abus de drogues aux États-Unis coûte au pays plus de 48 milliards de livres sterling par an, ce qui représente environ 1,3 % du produit intérieur brut du pays. De plus, l’incarcération des délinquants toxicomanes a contribué à brouiller les prisons du pays. Pour d’autres pays, l’abus de drogues entraîne également des coûts élevés, comme le montrent les rapports du PNUCID.

Effets physiologiques

Les effets physiologiques de l’abus de drogues varient selon le type de drogue. Les stimulants, comme les amphétamines, peuvent retarder le sommeil et rehausser l’humeur d’une personne, mais des quantités élevées peuvent causer de la nervosité et de l’anxiété chez l’utilisateur. Les dépresseurs, par contre, altèrent les fonctions mentales et physiques et ralentissent l’activité neuronale dans le cerveau. Avec certaines drogues, en particulier les narcotiques comme l’opium ou l’héroïne, l’organisme peut développer une tolérance dans laquelle il s’adapte à la présence de la drogue. Au fil du temps, l’organisme a besoin de doses plus élevées pour maintenir le même effet. Lorsqu’un agresseur cesse de prendre la drogue, l’organisme éprouve des symptômes de sevrage, comme le fait de se sentir faible ou malade. Les symptômes de sevrage sont la réaction de l’organisme à l’absence de la drogue à laquelle il s’était adapté.

Effets sociaux

Les effets sociaux de l’abus de drogues commencent avec les toxicomanes et leurs familles. La toxicomanie a été un facteur de divorce, de violence familiale et de problèmes connexes. Les effets sociaux s’étendent à l’ensemble de la société, notamment par le biais de crimes commis par des toxicomanes pour obtenir l’argent nécessaire à l’alimentation des toxicomanes. De plus, la nature lucrative du trafic de drogue alimente la criminalité, les gangs rivaux se battant pour le contrôle du trafic. Le gouvernement des États-Unis, par exemple, a noté une augmentation de la violence liée à la drogue à la frontière entre les États-Unis et le Mexique et a cité les gangs de la drogue dans ces régions comme étant la principale menace du crime organisé du pays.

Effets économiques

Les rapports du PNUCID ont souligné que les effets économiques de l’abus de drogues peuvent être mesurés sous deux formes. Le premier est le coût des politiques gouvernementales en matière de lutte antidrogue. Les pays du monde entier consacrent chaque année des milliards de dollars à l’application de la loi et à d’autres efforts visant à intercepter les drogues. Parce qu’un principe central en économie est que les ressources sont rares et exigent des décisions sur la façon de les allouer, il s’ensuit que l’argent dépensé pour la lutte antidrogue n’est pas dépensé pour l’éducation, l’infrastructure publique ou donné au public sous la forme d’impôts moins élevés. Un autre effet économique de l’abus de drogues est la perte de productivité humaine, comme la perte de salaire et la diminution de la production résultant de maladies et de décès prématurés liés à l’abus de drogues.

Géographie

L’effet économique de l’abus de drogues varie d’un pays à l’autre, selon le PNUCID, qui a cité certains pays comme exemples spécifiques dans ses rapports. Au Canada, par exemple, le PNUCID a estimé que la perte de productivité liée à l’abus de drogues représentait 60 % de l’effet économique de l’abus de drogues dans ce pays. Les estimations pour l’Allemagne indiquent que l’abus de drogues, la lutte contre la drogue et le traitement coûtent près de 6 milliards de livres sterling par an, dont la moitié provient de la perte de productivité résultant de maladies et de décès prématurés.

Considérations

Le PNUCID a déclaré que ses estimations des effets sociaux et économiques de l’abus de drogues n’incluent pas les coûts résultant des crimes commis par les toxicomanes pour obtenir de l’argent pour financer leurs habitudes.

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