Les ventes de véhicules hybrides n’ont pas encore répondu aux attentes du marché, mais les experts sont optimistes quant à l’avenir de cette industrie émergente. Alors que seulement 2 % des ventes d’automobiles aux États-Unis étaient des véhicules hybrides en 2008, l’analyste automobile R.L. Polk &amp ; Co. s’attend à ce que le nombre d’hybrides sur la route double d’ici 2012, pour atteindre 5 % de l’ensemble du marché. Les gouvernements du monde entier augmentent leurs investissements dans les hybrides. En 2009, le président Obama a annoncé l’octroi de 1,6 milliard de livres sterling de subventions fédérales à des entreprises qui développent des technologies hybrides.

Contexte

Les voitures à essence les plus économes en carburant peuvent rouler à près de 50 mégaoctets, mais une voiture hybride modifiée par le National Renewable Energy Laboratory (NREL), une Toyota Prius rechargeable, a atteint 100 mégaoctets pour chaque charge de batterie. Une étude du NREL a révélé qu’un véhicule électrique hybride rechargeable pourrait permettre à un propriétaire d’économiser 292 livres sterling en frais de carburant annuels et de réduire de moitié les émissions de carbone. Cependant, les dirigeants de Toyota ont reconnu que les voitures à batterie n’atteindront la rentabilité du marché de masse qu’en 2020 en raison des coûts.

Subventions pour stimuler le marché hybride américain

Obama a fixé un objectif national de 1 million d’hybrides sur les routes d’ici 2015. Les fonds de la subvention fédérale sont destinés à stimuler la concurrence entre les constructeurs automobiles pour des voitures plus abordables et plus économes en carburant. General Motors a reçu 68 millions de livres sterling pour une usine d’assemblage de batteries et 68 millions de livres sterling pour des installations de fabrication de composants d’entraînement électrique. Johnson Controls Inc. a reçu 194 millions de livres sterling pour fabriquer des batteries au lithium-ion pour les hybrides.

Subventions pour le transport en commun

Le U.S. Department of Transportation offre des subventions aux gouvernements des États et des municipalités pour l’achat d’autobus de transport public fonctionnant avec des carburants propres, y compris des batteries, des systèmes électriques hybrides et des piles à combustible.

Incitatifs pour les consommateurs

Les consommateurs qui achètent certains véhicules hybrides ont droit à un crédit d’impôt sur l’énergie nouvelle de 2 210 € (limité à 60 000 véhicules par constructeur) du gouvernement fédéral. L’achat d’un véhicule électrique hybride rechargeable donne droit à un crédit d’impôt compris entre 1 625 € et 4 875 €.

Subventions à l’éducation

L’Université du Michigan a reçu une subvention fédérale de 1,6 million de livres sterling pour l’éducation et la formation de la main-d’œuvre sur les véhicules hybrides avancés et les batteries. L’Université Kettering à Flint, MI, a reçu 1,6 million de livres sterling pour créer un nouveau laboratoire d’électronique de puissance pour véhicules hybrides.

Financement global pour les véhicules hybrides

L’Union européenne a approuvé en 2009 un plan qui a permis à la France d’injecter 6 millions d’euros dans la recherche et le développement d’un programme de recherche sur les véhicules verts. L’Allemagne prévoit de dépenser 455 millions de livres sterling pour des véhicules électriques d’ici 2011. La Chine s’est fixé comme objectif que 5 % de tous les véhicules de tourisme soient hybrides et alimentés par batterie d’ici à 2011 et accorde des subventions pour la recherche et des subventions aux compagnies d’autobus. En 2009, le Japon a commencé à offrir des allégements fiscaux aux consommateurs qui ont acheté des véhicules hybrides et électriques.

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