En 1987, de nombreux pays ont signé le Protocole de Montréal. Il s’agissait d’un accord international qui tentait d’interdire et/ou de limiter la production de chlorofluorocarbures (CFC). Les CFC sont des composés industriels qui endommagent la couche d’ozone. Ils ont été trouvés dans la plupart des aérosols et dans bon nombre des principaux inhalateurs pour l’asthme. La production de CFC a été arrêtée dans les pays développés et industrialisés comme les États-Unis en l’an 2000, à l’exception d’utilisations médicales limitées. Des limites supplémentaires et des interdictions éventuelles pour les pays développés et aussi pour les pays en développement comme la Chine devaient entrer en vigueur à partir de 1999 et toute la production de CFC devait prendre fin d’ici 2010.

Les U.S.A.

Les États-Unis, en tant que signataire du Protocole de Montréal, ont commencé à éliminer progressivement les inhalateurs de CFC pour l’asthme en 2010. Jusqu’en 2010, la production d’inhalateurs pour asthme à base de CFC a été autorisée en raison de leur nécessité médicale. La production de quatre des sept principaux inhalateurs s’est arrêtée en décembre 2010. La production des trois inhalateurs de CFC restants doit être arrêtée entre juin 2011 et décembre 2013.

Extensions de la production de CFC dans d’autres pays

De nombreux pays qui ont signé à l’origine le Protocole de Montréal ont demandé des prolongations pour arrêter la production et l’utilisation des inhalateurs pour asthme à base de CFC. Le Pakistan est un exemple typique d’un pays moins développé qui a eu du mal à arrêter la production en raison du coût élevé de l’importation d’inhalateurs sans CFC et de la conversion des usines de fabrication existantes en production sans CFC. Le Pakistan a demandé des prolongations au-delà de la date limite de décembre 2009.

Production européenne

L’Union européenne et ses pays membres ont signé le Protocole de Montréal et ont arrêté la production d’inhalateurs à base de CFC destinés à la consommation dans les pays membres. Toutefois, comme le Protocole de Montréal a permis l’utilisation limitée des inhalateurs à base de CFC dans les pays moins développés, certains sites de fabrication en Europe ont encore produit ces inhalateurs pour les expédier vers d’autres pays. Un exemple de cette pratique se trouve au Népal, où des inhalateurs produits en Europe ont été envoyés pour y être utilisés. Ces inhalateurs sont souvent expédiés illégalement en Inde.

Marché noir Inhalateurs de CFC sur le marché noir

Étant donné que de nombreux pays en développement sont encore autorisés à utiliser des inhalateurs CFC et à en produire, il existe un marché noir important pour importer des inhalateurs CFC à la fois dans les pays où les inhalateurs CFC peuvent être vendus et pour produire ces inhalateurs dans les pays où ils sont autorisés, puis les exporter vers les pays qui les ont interdits. La Chine et la Russie ont été considérées comme les principaux responsables de ces pratiques du marché noir, bien que le flux d’inhalateurs en provenance de Russie, dont la date limite pour l’arrêt de la production avait été fixée plus tôt, ait ralenti. Ces produits du marché noir se retrouvent souvent en Europe et aux États-Unis.

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