L’art et la culture de la Chine ont évolué au cours de 5000 ans d’histoire. Le premier système d’écriture remonte à la dynastie Shang (entre le 18e et le 11e siècle av. J.-C.), lorsque la Chine était principalement une société agricole. Les empereurs subséquents ont encouragé le développement de l’art et de l’érudition. L’invention du papier autour du IIIe siècle a ouvert la voie à une myriade de formes d’art, y compris les arts populaires qui reflétaient la vie de l’homme ordinaire.

Calligraphie et peintures

Les Chinois considèrent la calligraphie comme la plus haute réalisation de l’art et de la culture. C’est l’expression de pensées par une combinaison de mouvements de pinceaux, de points et de coups de pinceau très habiles. Dans la Chine antique, il était obligatoire pour les érudits d’être maîtres de l’art de la calligraphie afin de réussir leurs examens.

La sérénité et la tranquillité sont les thèmes dominants de la peinture chinoise depuis la nuit des temps. Les artistes préféraient les paysages discrets et les scènes de loisirs et de célébration. Les musiciens à leurs instruments et les enfants en train de jouer faisaient partie des sujets populaires.

Matériaux et joints

Traditionnellement, les artistes chinois peignaient avec des encres à base d’eau et des pigments végétaux et minéraux, sur du papier traité ou de la soie, à l’aide de pinceaux comme ceux utilisés en calligraphie. Les premières peintures narratives comprenaient des zones de texte explicatif. Les érudits peintres ont introduit la pratique de la calligraphie sur la surface de la peinture. Le sceau de l’artiste et, par la suite, du propriétaire de ces œuvres d’art a ajouté l’authenticité et l’intérêt, établissant l’histoire ou la chronologie de l’œuvre d’art.

Formats d’art

Les formats traditionnels de l’art chinois comprennent des rouleaux suspendus de deux à six pieds de long, des rouleaux à main, des feuilles d’album, des éventails à main et des écrans debout. Les peintures sur rouleaux suspendus sont devenues populaires à partir du 10e siècle. Les manuscrits étaient plus petits et mesuraient jusqu’à environ 14 pouces de hauteur, mais leur longueur variait et était la prérogative de l’artiste. Les parchemins présentaient un tableau par incréments, de sorte que les spectateurs ne pouvaient pas voir le tableau en entier en même temps. Datant de la dynastie Sung/Song (960 à 1179), les feuilles de l’album contenaient des pages de poésie et d’art à petite échelle. Autour de la dynastie Tang (618 à 907), des éventails à main avec des peintures sur leurs surfaces planes sont apparus.

Symboles Auspicieux

Les symboles suspects sont au cœur de l’art et de la culture chinoise. Le dragon chinois, le phénix, le lion, le tigre et la licorne sont des éléments importants dans les peintures, les statues et autres formes d’art. Fuk-Luk-Sau, les dieux trois étoiles de la bonne fortune, de la bonne santé et de la longévité, ainsi que les dieux de la porte, sont également des représentations privilégiées. Pendant la nouvelle année lunaire (généralement en janvier ou février), il est d’usage d’apposer des symboles de papier porte-bonheur sur les portes et les murs, une pratique qui remonte aux premières traditions folkloriques de l’impression sur bois de la dynastie Tang et qui est encore une tradition aujourd’hui. Les estampes en papier rouge porte-bonheur comportent habituellement des caractères calligraphiques chinois en or, ce qui signifie la prospérité, l’harmonie, le bonheur et d’autres éléments positifs.

Carrés aux mandarines

Les carrés mandarins étaient des symboles de tissu brodés et colorés que portaient les fonctionnaires désignés sur leurs robes pour indiquer leur rang social et militaire. Seul l’empereur a accordé le droit de porter des carrés de mandarines et a émis des décrets impériaux concernant leur protocole. Les motifs comprenaient des nuages, des fleurs et des symboles porte-bonheur. Aujourd’hui, les carrés de mandarines authentiques sont des objets d’art recherchés.

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