L’éthique téléologique se résume le mieux par le vieil adage « La fin justifie les moyens ». La téléologie est parfois confondue avec le conséquentialisme, c’est-à-dire une théorie qui tire une valeur morale en déterminant quelle action a le résultat le plus désirable. La téléologie, dans sa forme la plus générale, s’intéresse à la fois aux « fins » et aux « moyens », c’est-à-dire que ce que vous faites le long du chemin vers un résultat est tout aussi important que le résultat lui-même. Regarder la situation dans son ensemble est l’une des forces de la théorie de l’éthique téléologique.

Proactivité

La téléologie est moins une question de jeux de hasard avec des résultats potentiels et plus une question de considérer soigneusement les options qui s’offrent à nous. L’éthique téléologique, qui valorise la proactivité, encourage les gens à assumer la responsabilité de leurs actes. La proactivité est un puissant moyen de dissuasion contre les difficultés inutiles. Parce que le conséquentialisme oppose souvent la logique à la conscience (c’est-à-dire ce qui, en fin de compte, apportera le plus grand bien), il encourage toujours la personne qui agit à considérer les deux angles avant de procéder.

Le bien commun

Si les actions sont considérées comme un moyen d’atteindre le plus grand bien pour le plus grand nombre de personnes, alors la meilleure valeur morale peut être atteinte par la coopération, la collaboration et l’empathie. C’est ce qu’on appelle le bien commun. L’utilitarisme (qui est une forme de conséquentialisme) s’occupe spécifiquement de prédire les conséquences d’une action. Ceci est bénéfique parce que plusieurs solutions prédites peuvent être comparées pour déterminer la meilleure solution pour le plus grand nombre de personnes. John Stuart Mill et Jeremy Bentham étaient des penseurs classiques qui soutenaient qu’il fallait mettre davantage l’accent sur le collectif que sur l’individu. Ils ont également décrit la composante morale centrale du bonheur comme la présence du plaisir et l’absence de douleur. Suivant cette tendance, la téléologie est toujours responsable devant l’ensemble du groupe.

Conviction

La déontologie, une autre théorie téléologique apparemment « hors couleur », considère le devoir comme la base de la valeur morale. Il fait peu de cas des conséquences potentielles de ses actes parce que le devoir est requis, peu importe le résultat. En tant que dispositif communautaire, cette approche est antagoniste, mais incomprise. En d’autres termes, il semble favoriser les actions qui font passer les besoins de quelques-uns avant les besoins du plus grand nombre. Malgré la myopie apparente de la théorie, cependant, la valeur morale du devoir est sa capacité à mener un suivi loyal et cohérent jusqu’aux fins souhaitées.

Compromis

Qu’est-ce que la vie sans compromis ? La théorie téléologique connue sous le nom de loi naturelle combine une conception du bien avec des règles et la valeur du devoir. Ici, le compromis est essentiel, peut-être lié à la valeur d’une vue d’ensemble. Le droit naturel se réfère à ce que la raison et la rationalité dictent, liant ainsi le sujet au monde naturel et considérant que les bonnes actions sont celles qui remplissent le but naturel du sujet. La sagesse et l’honnêteté sont mises en valeur et la vie humaine est considérée comme trop précieuse pour être tenue pour acquise. Pour cette raison, les arguments rationnels sont toujours mis en avant, même lorsque le dogme religieux entre en jeu.

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