Les pompiers exposent leur corps à de nombreux dangers – y compris les gaz toxiques, les flammes et la chaleur extrême – afin de protéger les personnes et les biens contre les incendies. Afin de minimiser les risques pour leur propre vie dans l’exercice de leurs fonctions, les pompiers portent un équipement de protection et portent des vêtements de protection.

Équipement d’aiguillage

Les vêtements de protection portés par les pompiers s’appellent des appareils de branchement. À l’origine, les pompiers portaient des uniformes composés de pantalons de laine épaisse et de chemises rouges. La laine a été choisie parce qu’elle protégeait les pompiers contre la chaleur et le froid, en plus d’être légèrement résistante à l’eau et aux flammes. Ils portaient aussi des couches de caoutchouc sur leurs uniformes de laine. Après la Seconde Guerre mondiale, la National Fire Protection Association a imposé des normes d’équipement et a exigé que les pompiers aient un uniforme à plusieurs couches – l’une ignifuge, une autre résistante à l’humidité et une autre qui assure l’isolation thermique. Au fur et à mesure que la technologie s’est améliorée, les matériaux utilisés pour ces couches se sont améliorés.

Casques

Le casque de pompier original était fait de cuir, avec un long bord arrière et des brides latérales qui s’enroulent vers le haut pour empêcher l’eau de s’écouler le long du cou et du manteau du pompier. Ce n’est qu’au début des années 1900 que les casques en aluminium ont commencé à être utilisés. Ils avaient la même forme que les casques en cuir mais étaient beaucoup moins chers à fabriquer. Cependant, les casques en aluminium conduisaient à la fois la chaleur et l’électricité, forçant le cuir, plus cher, à être utilisé une fois de plus. Les casques d’aujourd’hui sont conçus pour résister aux impacts, à la pénétration, à la chaleur, aux flammes et à l’électricité. Ils sont fabriqués à partir de plastiques et de matériaux composites de haute technologie.

Protection respiratoire

Les premiers appareils respiratoires pour les pompiers utilisaient de l’air pompé d’un soufflet à travers un tuyau d’arrosage et dans un « masque de fumée ». Ils étaient rarement utilisés parce qu’ils étaient encombrants et peu fiables. Après la Première Guerre mondiale, le masque à gaz est entré en service, mais il n’offrait aucune protection contre le monoxyde de carbone. Les masques à gaz ne fonctionnaient pas non plus dans un environnement pauvre en oxygène. Les masques d’aujourd’hui sont autonomes (par opposition à la filtration de l’air extérieur, comme les masques d’origine) et empêchent l’inhalation de fumées et de gaz toxiques. Ils offrent également une durée de vie d’au moins 30 minutes d’air propre et 100 litres par minute de débit d’air.

Gants et bottes

Les premiers pompiers devaient fournir leurs propres gants, généralement en cuir. Les premières bottes étaient faites de cuir et avaient une hauteur de genou. Finalement, les bottes en cuir ont été remplacées par des bottes en caoutchouc et étendues jusqu’aux hanches. Les gants sont maintenant faits d’un mélange spécial de fibres de haute performance qui rendent les gants résistants à la chaleur et au feu. Les bottes sont faites d’une combinaison de matériaux synthétiques, de cuir et de caoutchouc. Les fabricants de bottes d’aujourd’hui se concentrent non seulement sur la fonctionnalité, mais aussi sur le confort et la durabilité.

Progrès technologiques modernes

Aujourd’hui, les vêtements de protection comprennent des capteurs spéciaux pour aider le pompier à évaluer le danger d’un environnement donné. Les appareils de branchement modernes sont si efficaces pour isoler le pompier de la chaleur qu’il ne sait souvent pas quand les températures dépassent les niveaux de sécurité. Les détecteurs de saturation thermique peuvent maintenant alerter les pompiers de ce danger. Et les dispositifs de positionnement global attachés aux vêtements aident les pompiers à retrouver leurs collègues disparus.

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