Parmi les nombreux outils mis à la disposition des forces de police, le chien de police (de l’unité « K-9 ») est l’un d’entre eux. Les dresseurs profitent de la capacité d’apprentissage et d’obéissance des chiens pour l’adapter aux tactiques policières. Les chiens policiers, généralement des bergers allemands, peuvent être entraînés à poursuivre et à attaquer des suspects, à rechercher des drogues, des bombes et d’autres matériaux illicites et à remplir d’autres fonctions.

Renforcement positif et négatif Renforcement

Les chiens policiers sont dressés par une combinaison de mesures positives et punitives. En termes simples, le renforcement positif offre des récompenses pour un bon comportement, tandis que la punition entraîne des conséquences désagréables pour un mauvais comportement. Les chiens policiers reçoivent des gâteries et des éloges verbaux pour avoir accompli avec succès une tâche ou pour avoir suivi des directives. Inversement, leur entraîneur peut infliger une punition légèrement douloureuse (telle qu’un coup sec de la laisse) ou un ordre sévère d’exprimer sa désapprobation. La combinaison conditionne le chien à effectuer les actions appropriées.

Équipement

Les dresseurs de chiens peuvent utiliser un certain nombre d’outils, mais deux sont les plus courants. Un collier électrique porté autour du cou du chien délivre un choc léger par le biais d’une télécommande pour décourager certains comportements. Les formateurs doivent être correctement formés à la technique de choc avant de l’utiliser. De plus, les dresseurs utilisent souvent un type de cordon élastique (le bungee variable) pour enseigner les techniques de retenue des morsures de chien. Le chien est attaché au cordon et lorsqu’il tire contre la tension du cordon, le cordon s’enclenche en arrière, tirant le chien avec lui. Cette technique est utilisée pour décourager le chien de recommencer à mordre lorsqu’il relâche le bras d’un suspect.

Mordre et tenir

La technique de mors et de maintien est l’une des manœuvres de base du K-9. Un suspect en fuite est poursuivi par le chien, qui mord fermement sur le bras du suspect et ne le lâche pas avant que son maître (qui arrive sur les lieux après le chien beaucoup plus rapide). La morsure et la retenue ne sont pas conçues pour infliger des blessures (bien que cela puisse en résulter), mais plutôt comme une méthode de contention physique. En général, la police n’utilisera cette tactique qu’à l’encontre d’un suspect qui constitue une menace physique.

Chiens détecteurs de drogues

Les chiens utilisés pour la détection de drogues subissent un entraînement différent. Les maîtres-chiens constituent des exercices d’entraînement comme une sorte de « jeu » pour le chien, dans lequel on simule la détection de drogues dans la vie réelle. Le chien est récompensé pour avoir localisé avec succès des médicaments. Dans l’entraînement, ainsi que dans la vie réelle, les maîtres-chiens placent parfois des médicaments que le chien découvre afin de garder son mécanisme Pavlovien frais et actif et de s’assurer que le chien ne s’ennuie pas et ne perd pas l’intérêt (et donc la capacité) pour l’activité.

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