Le développement émotionnel de la petite enfance est un processus étape par étape qui se poursuit jusqu’à l’adolescence. Elle fait partie de ce que le psychiatre Erik Erikson a défini, en 1956, comme les « huit étapes de l’homme », chaque étape représentant une « crise psychosociale » qui doit être résolue avant que la croissance émotionnelle puisse se poursuivre. Dans la petite enfance. De ces stades, seuls les trois premiers – espoir, volonté et objectifs – sont résolus au cours des premières années de la petite enfance.

Confiance/méfiance

Ce stade initial commence dès la petite enfance et se poursuit jusqu’à l’âge de 2 ans environ. Un moment clé survient vers l’âge d’un an lorsque les bébés forment des attaches avec les soignants. Un enfant bien adapté développe la confiance et la sécurité, tandis qu’un enfant malmené est peu sûr et méfiant, ce qui affecte les relations plus tard dans la vie. La qualité de l’attachement émotionnel, ou le manque d’attachement, qui s’est formé tôt dans la vie peut servir de modèle pour les relations ultérieures.

Autonomie contre la honte

Vers l’âge de 18 mois, les enfants commencent à développer une conscience de soi plus sophistiquée. Cette étape dure jusqu’à l’âge d’environ 4 ans et est marquée par l’émergence d’émotions telles que la honte, la fierté et l’embarras. La première partie de cette étape est souvent marquée par des scènes orageuses entre le parent et l’enfant qui peuvent inclure des crises de colère, de l’entêtement et du négativisme.

La scène du « non

Les bébés d’un an sont le centre de leur propre monde. Au fur et à mesure qu’ils atteignent leur deuxième anniversaire, ils commencent à développer leur identité en apprenant leur nom et leur langue. Ils commencent aussi à imiter les actions des parents. Ces compétences leur permettent de devenir moins dépendants des parents, ce qui se traduit par l’émergence de l’autonomie. Pour cette raison, la première partie de la deuxième étape d’Erikson est souvent appelée l’étape « non ».

Au début, les enfants de 2 ans semblent égocentriques, car ils s’attaquent à leurs émotions en refusant d’écouter et en ne coopérant pas tout en jouant avec les autres. Les conflits se produisent au sujet d’objets tels que les jouets et l’espace, la colère se manifestant dans les crises de colère. À mesure que les enfants vieillissent jusqu’à trois ans et au-delà, la colère se fonde sur des interactions sociales.

Jouer

De l’âge d’environ 3 ans et demi jusqu’à l’entrée à l’école primaire, les enfants développent un sens de l’initiative ou un but, par opposition à la culpabilité, qui comprend une variété de compétences émotionnelles par le biais de jeux actifs qui peuvent inclure la fantaisie. Pendant cette période, le jeu sert à apprendre à l’enfant à coopérer avec les autres et à apprendre à diriger et à suivre. Un développement malsain à ce stade conduit à la peur, à une dépendance excessive à l’égard des adultes, à une participation sociale marginale et à un développement limité des compétences et de l’imagination. Les relations avec les pairs, l’identification sexuelle et le sens du bien et du mal se développent.

Langue

Le langage favorise le développement émotionnel des enfants en leur permettant d’exprimer leurs émotions. Chez les bébés et les tout-petits, l’émotion est exprimée par des moyens non verbaux tels que les expressions faciales et les gestes, en plus de la vocalisation non verbale. Cependant, au fur et à mesure que les enfants développent un vocabulaire, ils sont capables d’utiliser des mots pour exprimer ce qu’ils ressentent. Cette capacité aide à maintenir et à réguler les interactions sociales.

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