L’expérimentation animale est depuis longtemps une source de débats passionnés. L’expérimentation animale ne consiste pas toujours à disséquer l’animal ou à lui injecter une maladie ; il peut s’agir de modifier le régime alimentaire de l’animal ou de déterminer le rouge à lèvres qui fonctionne le mieux. Pourtant, la pratique est-elle bonne ou mauvaise ? Les tests sur les animaux présentent des avantages et des inconvénients.

Sommaire de cette fiche pratique

Avantages

Sans l’expérimentation animale, les chercheurs n’auraient pas découvert d’importants médicaments et traitements pour les maladies humaines. Les patients atteints de cancer manqueraient de nombreuses options de traitement et les diabétiques manqueraient d’insuline. L’expérimentation animale détermine également si les médicaments sont sans danger pour les humains. Si les médicaments ont été jugés dangereux pour les animaux, ils ne le sont pas pour les humains. Les médicaments à l’essai doivent d’abord être testés sur des animaux afin d’éviter les blessures humaines ou la mort, affirment les partisans.

Inconvénients

Lors de la mise à l’essai de traitements et de médicaments, de nombreux animaux ont été blessés ou tués. Souvent, ces animaux sont morts de médicaments défectueux. Étant donné que la chimie et le corps des animaux sont si différents de ceux des humains, il est difficile de déterminer si le médicament était vraiment défectueux ou si le résultat était la réaction naturelle de l’animal au médicament. Les coûts de l’expérimentation animale – qui couvrent les expériences et l’hébergement temporaire des sujets – sont élevés.

Débat

Les opposants affirment que les animaux ne peuvent pas donner leur consentement aux procédures, que les animaux sont mal traités et que très peu de percées résultent des essais sur les animaux. Les partisans soutiennent que de nombreuses et importantes percées ont été réalisées et qu’il est préférable d’effectuer des essais sur des animaux plutôt que sur des humains.

Histoire

L’expérimentation animale existe depuis des milliers d’années, dès le début de la Grèce quand Aristote l’utilisait. Depuis lors, des percées importantes ont été réalisées : Louis Pasteur a expérimenté sur des poulets en 1881 et a développé un vaccin qui a éliminé la variole ; Willem Einthoven a testé le premier électrocardiographe sur des chiens en 1924 ; et en 1996, le mouton Dolly est devenu le premier organisme vivant cloné avec succès. En 1876, la Grande-Bretagne a réglementé l’expérimentation animale avec la Cruelty to Animals Act, interdisant les expériences où les animaux étaient délibérément soumis à la douleur ; elle a été remplacée en 1986 par la Animals Scientific Procedures Act, qui a placé le bien-être des animaux sous le contrôle du gouvernement britannique. La loi exige que les avantages de l’expérience l’emportent sur les coûts de la recherche, y compris les animaux qui pourraient souffrir. Les États-Unis ont adopté la Loi sur le bien-être des animaux en 1966, qui permet au secrétaire de l’agriculture de réglementer le transport de la plupart des animaux destinés à la recherche et exige que les marchands de chiens et de chats soient titulaires d’un permis et soumis à une inspection.

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