Les anévrismes cérébraux sont une maladie grave, potentiellement mortelle. La plupart des anévrismes sont asymptomatiques, ce qui signifie qu’ils ne causent aucun symptôme pour la personne atteinte. Ceux qui causent des problèmes perceptibles sont les anévrismes « fuyards », qui avertissent d’une rupture beaucoup plus importante et plus catastrophique dans un avenir proche.

Anévrisme décrit

Un anévrisme cérébral est une zone affaiblie dans une artère du cerveau. Cette zone affaiblie se gonfle ou « ballon » et peut éclater, ce qui peut entraîner une urgence médicale. Cet anévrisme peut exercer une pression sur les tissus cérébraux environnants ou sur un nerf du cerveau. Même si le patient ne présente aucun symptôme, son médecin peut ordonner un traitement afin de prévenir une rupture future, potentiellement fatale.

Symptômes

Lorsqu’un anévrisme cérébral commence à  » faire couler  » une petite quantité de sang, le seul symptôme que le patient éprouvera est  » le pire mal de tête de ma vie « . Lorsque ce mal de tête se développe, on l’appelle un mal de tête « sentinelle » parce qu’il avertit d’une rupture imminente, qui peut se produire des semaines ou même des jours après que le mal de tête sentinelle s’est développé.

Signes d’avertissement

Si l’anévrisme n’a pas été détecté pendant les examens physiques et qu’il ne s’est pas encore rompu, il peut causer des symptômes s’il appuie sur des zones vitales du cerveau du patient. Elle peut avoir d’autres maux de tête, des problèmes de vision, des douleurs oculaires et des étourdissements. D’autres signes peuvent inclure une douleur au-dessus et derrière l’œil, une paralysie d’un côté du visage, des pupilles dilatées, une faiblesse et un engourdissement. La patiente peut également remarquer qu’elle a une paupière tombante.

Prévention

Il n’est pas possible d’empêcher la formation d’un anévrisme cérébral. Cependant, une fois le diagnostic posé, le patient doit contrôler sa tension artérielle et la maintenir dans des limites normales. Pour ce faire, il faut éviter de prendre des médicaments stimulants et d’arrêter de fumer. D’autres remèdes comprennent une alimentation saine et la mise en place d’un programme d’exercices (sous la supervision du médecin), la limitation de la consommation de caféine, l’évitement des efforts physiques – comme le levage d’objets lourds, qui provoque une augmentation soudaine de la pression artérielle – et l’utilisation prudente de l’aspirine ou d’autres médicaments, qui diminue la capacité du sang à coaguler.

Traitements

Deux options impliquent une intervention chirurgicale. La décompression microvasculaire est une coupure ou une coupure de sang à l’anévrisme. Une petite pince est placée sur le cou de l’anévrisme, coupant ainsi son flux sanguin. La deuxième intervention chirurgicale est appelée « occlusion », c’est-à-dire le blocage de l’artère entière qui présente l’anévrisme. Ceci est fait lorsqu’il y a des dommages à cette artère et qu’un pontage est effectué, en greffant chirurgicalement une autre petite section d’artère à l’artère.

Les options non chirurgicales comprennent l’embolisation endovasculaire. Des ballons ou des bobines sont introduits dans l’anévrisme, remplissant ainsi l’anévrisme et coupant sa circulation. Des caillots de sang dans l’anévrisme, ce qui le détruit.

Les médicaments pour soulager la douleur comprennent l’acétaminophène. Des inhibiteurs calciques peuvent être prescrits pour prévenir les vasospasmes (élargissement et rétrécissement des vaisseaux sanguins). Si le patient a des convulsions, son médecin peut lui prescrire des médicaments anti-épileptiques.

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