Les sages-femmes fournissent aux femmes et à leur famille un soutien et des ressources éducatives, émotionnelles et sociales pendant la grossesse. Comme la plupart des professions, la profession de sage-femme est guidée par des principes éthiques. Selon Illysa R. Foster et Jon Lasser, auteurs de « Professional Ethics in Midwifery Practice », ces directives aident les praticiens à prendre des décisions qui soutiennent la dignité de la cliente et de la sage-femme et protègent l’intégrité de la profession dans son ensemble.

Objet

L’éthique de la profession de sage-femme sert plusieurs objectifs. Elle rehausse la norme de pratique pour toutes les sages-femmes et permet à la profession de s’autoréguler. L’éthique de la pratique sage-femme aide à identifier les responsabilités des sages-femmes en ce qui concerne les relations professionnelles, le maintien de l’éducation et des compétences, la communication avec les clients et les collègues et la prise de décision. Les professions qui adoptent un code d’éthique établissent la confiance du public.

Développement

Les systèmes d’éthique appliquée se développent souvent au fil du temps et se forment à partir des expériences collectives et des croyances partagées des praticiens d’une profession. L’identité professionnelle des sages-femmes est renforcée par le développement d’un système appliqué d’éthique professionnelle. Les codes d’éthique aident les praticiens à réagir de façon appropriée aux problèmes courants, et ils aident les praticiens à déterminer une ligne de conduite appropriée lorsque des problèmes inhabituels surviennent.

Influences

L’éthique de la pratique sage-femme est influencée par l’éthique biomédicale, en particulier les quatre principes identifiés par Beauchamp et Childress. Ces principes comprennent : la bienfaisance, la justice, le respect de l’autonomie et l’absence de préjudice. L’éthique de la profession de sage-femme est aussi profondément influencée par le modèle de soins des sages-femmes (MMOC). Selon Foster et Lasser, le MMOC reconnaît que les sages-femmes développent des relations beaucoup plus personnelles avec leurs clients que la plupart des autres professionnels de la santé et que le développement de ce lien personnel est essentiel à la capacité d’une sage-femme de fournir des soins de haute qualité, de prendre des décisions appropriées et de défendre les intérêts de la mère.

Codes

Le domaine de la profession de sage-femme est composé de praticiens à entrée directe et d’infirmières sages-femmes. Le point de vue de ces deux groupes diffère parfois, et plusieurs codes d’éthique de la profession de sage-femme ont été élaborés au fil des ans. L’American College of Nurse Midwives (ACNM) et la Confédération internationale des sages-femmes (ICM) ont mis de l’avant des codes d’éthique, et les rédacteurs de « Midwifery Law and Ethics » en présentent également un. Les codes abordent des questions similaires et encouragent les sages-femmes à fournir les meilleurs soins possibles aux femmes et aux nourrissons, à respecter l’autonomie de leurs clients, à honorer leur profession, à maintenir leur éducation et leur formation, à protéger la confidentialité de leurs patientes, à éviter les conflits d’intérêts financiers, à exercer un bon jugement et à faire des recommandations au besoin.

Avenir

L’éthique de la profession de sage-femme et les codes d’éthique des sages-femmes sont en constante évolution. Au fur et à mesure que la profession s’unifie et gagne en acceptation, l’éthique de la profession de sage-femme continuera d’être affinée. Les progrès technologiques et la diversité culturelle accrue encouragent la profession de sage-femme à poursuivre la discussion et l’élaboration de ses lignes directrices en matière d’éthique.

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