Les animaux de la forêt pluviale, comme toute vie, sont menacés par l’augmentation du dioxyde de carbone atmosphérique qui contribue au réchauffement de la planète. L’excès de dioxyde de carbone dans l’atmosphère fait en sorte qu’une plus grande partie de la chaleur du soleil est piégée plutôt que de rayonner dans l’espace, ce qui élève la température globale de la planète. Ce réchauffement planétaire est souvent appelé « changement climatique ».

Les animaux et le cycle du carbone

Le dioxyde de carbone est libéré dans l’atmosphère comme sous-produit des fonctions respiratoires et digestives des animaux. Les arbres et autres plantes absorbent et stockent le dioxyde de carbone. Lorsqu’ils se décomposent, brûlent ou sont mangés par les animaux, le dioxyde de carbone qu’ils stockent est à nouveau libéré dans l’atmosphère. Ce processus naturel est appelé le cycle du carbone.

Parce qu’elle contient beaucoup de végétation, la forêt tropicale humide est un élément important du cycle du carbone. Bien que la majeure partie du dioxyde de carbone qui cause le réchauffement de la planète ne provienne pas du cycle du carbone, mais de sources extérieures au cycle normal du carbone, comme la combustion de combustibles fossiles, un cycle du carbone sain est essentiel au maintien d’une atmosphère saine.

Animaux et plantes de la forêt pluviale

Parce qu’une grande partie de la végétation de la planète est contenue dans les forêts tropicales, leur destruction diminue la quantité de dioxyde de carbone que le cycle du carbone peut supporter. Les animaux de la forêt pluviale, comme la forêt tropicale elle-même, souffrent d’un certain nombre de menaces. Par exemple, des dizaines de milliers d’acres de forêt pluviale sont détruits chaque jour pour le développement humain et l’agriculture. La destruction de cette vie végétale a un effet direct sur les animaux de la forêt tropicale humide, qui dépendent des plantes pour s’abriter et se nourrir.

Elle a également un effet indirect sur les animaux. Les plantes de la forêt pluviale absorbent une grande partie du dioxyde de carbone manipulé dans le processus de carbone. Lorsque ces plantes sont détruites, ce carbone n’est pas régulièrement retiré de l’atmosphère. Il contribue ensuite au changement climatique, qui peut rendre les habitats des animaux trop chauds pour qu’ils puissent y vivre. Ce processus est soupçonné d’être à l’origine de la diminution de la population d’amphibiens de la forêt tropicale humide au Costa Rica depuis 1970. Si les niveaux de dioxyde de carbone et d’autres gaz à effet de serre continuent d’augmenter, bon nombre de ces espèces d’amphibiens devraient disparaître.

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