Au cours des années 1960, un fossé entre les générations s’est creusé dans les styles de chapeaux masculins. Certains chapeaux formels continuaient d’être portés par les hommes en âge de travailler, tandis que le couvre-chef de la jeune génération avait tendance à faire partie d’une mode ou d’une déclaration politique plus large. Dans l’ensemble, cependant, le chapeau est devenu moins omniprésent qu’il ne l’était dans les années 1950 (voir référence 1).

La casquette Peaked Cap

Fait de daim, de feutre ou de velours côtelé, le bonnet de pêcheur était un retour au mouvement Beatnik des années 1950, comme en témoigne « On The Road » de Jack Kerouac. Il était généralement porté avec une veste en daim ou en peau de mouton. Les stars de la pop comme John Lennon et Donovan les portaient, mais il sera toujours plus étroitement associé à Bob Dylan, qui en arborait un sur la pochette de son premier album.

Le chapeau à bord large

Le chapeau à large bord s’est imposé au cours de l’ère psychédélique. Il pourrait être porté avec des articles à la mode comme les tuniques de régence fantaisie à col relevé, les chemises de soie et les manteaux de fourrure. Les chapeaux à larges bords dont on se souvient peut-être le mieux aujourd’hui sont ceux portés par Jimi Hendrix en concert, qui a animé le bandeau avec des plumes et des perles amérindiennes. Un autre grand représentant était Sly Stone of Sly Stone of Sly and the Family Stone.

Le béret

Le révolutionnaire cubain Che Guevara a transformé l’humble béret en icône de style. Comme le pouvoir des fleurs a cédé la place à une atmosphère plus militante, le béret a été adopté par des révolutionnaires en puissance dans de nombreux pays. En Grande-Bretagne, une veste de combat du Surplus Store de l’armée et de la marine et un T-shirt Che Guevara complèteraient le look. Aux États-Unis, il est devenu particulièrement associé au mouvement des Black Panthers, et il a suscité la controverse lorsqu’il a été porté par certains athlètes afro-américains aux Jeux olympiques de 1968 au Mexique.

La Fedora

En Amérique, le fedora, avec sa couronne pincée et son bord tombant, a continué d’être populaire auprès de l’homme de famille moyen au moins jusqu’au milieu des années 1960 ; au fil des ans, le bord s’est rétréci, réduisant ainsi son utilisation comme protection pratique contre les éléments.

Le chapeau melon

Le « bowler » se distinguait par sa couronne dure et son bord bouclé. Il était encore populaire dans les milieux d’affaires en Grande-Bretagne au début de la décennie. À la fin des années 60, il était rarement vu à l’extérieur du quartier financier de Londres.

Ressources intéressantes : 1, 2.

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