La recherche est divisée en deux grandes catégories, qualitative et quantitative. La recherche qualitative est de nature déductive, fournissant une information riche qui peut être utilisée pour générer des hypothèses. Son objectif est de révéler l’essence et la qualité du ou des sujets d’étude. La recherche quantitative utilise le raisonnement inductif, centré sur la vérification d’hypothèses. Son but est de quantifier le(s) sujet(s) d’étude, en faisant des inférences sur les relations entre les variables. Les deux méthodes de recherche présentent des avantages et des inconvénients.

Avantages de la recherche qualitative

La recherche qualitative consiste à étudier les phénomènes dans leur habitat naturel, plutôt que dans un environnement de laboratoire comme la recherche quantitative. Cela donne des résultats plus fidèles à la vie et généralisables à des phénomènes similaires. De plus, contrairement à la recherche quantitative qui met l’accent sur l’isolement, la réduction et le contrôle des variables en cause, la recherche qualitative permet d’obtenir une image holistique du ou des sujets d’étude. Cela fournit une information riche et permet de faire ressortir les différences individuelles. Enfin, il peut être impossible ou contraire à l’éthique d’étudier un sujet particulier à l’aide de méthodes de recherche quantitative. La nature non intrusive de la recherche qualitative est un avantage en ce qu’elle permet l’étude de tels phénomènes dans ces cas.

Inconvénients de l’utilisation de méthodes de recherche qualitative

Comme les mesures spécifiques et les données objectives ne sont pas au centre de la recherche qualitative, l’information biaisée est un problème. L’inconvénient de la subjectivité est que les résultats dépendent des interprétations et des descriptions du chercheur. De plus, lorsque des enquêtes sont utilisées, les données recueillies peuvent être inexactes parce que les répondants sont souvent mensongers ou biaisés. De plus, contrairement à la recherche quantitative qui contrôle autant de variables que possible, la recherche qualitative a très peu de contrôle ; par conséquent, les variables « confusionnelles » sont un problème. Les résultats obtenus peuvent être dus à de nombreux autres facteurs que les chercheurs n’ont pas pris en compte ou qu’ils ne connaissaient même pas. Enfin, la reproduction des résultats est beaucoup plus difficile, voire impossible dans certains cas, dans la recherche qualitative.

Avantages de l’utilisation d’une méthodologie de recherche quantitative

Le nombre de variables confusionnelles est nettement inférieur à celui de la recherche qualitative, car le laboratoire favorise l’isolement et le contrôle des variables étudiées, ce qui facilite la reproduction des résultats. De plus, le recours à l’assignation aléatoire lors du placement des participants dans différents groupes de traitement contribue grandement à l’objectivité des résultats. De plus, une méthodologie de recherche quantitative permet souvent aux chercheurs d’identifier une relation de cause à effet. Un autre avantage est que les données quantitatives révèlent des mesures qui fournissent des informations significatives sur le(s) sujet(s) d’étude. Les chiffres et les statistiques utilisés dans la recherche quantitative permettent de faire des inférences et des évaluations sur le(s) sujet(s) d’étude.

Inconvénients de la mise en œuvre des méthodes de recherche quantitative

Les résultats de la recherche quantitative ne s’appliquent pas nécessairement à des phénomènes similaires dans le monde réel, car la recherche est effectuée en laboratoire ; par conséquent, la généralisabilité est faible dans la recherche quantitative. Les caractéristiques de la demande sont un problème, parce que les participants à une étude de recherche quantitative agiront différemment parce qu’ils sont étudiés et dans un environnement qui ne leur est pas familier. Un autre inconvénient est l’accent mis sur l’identification des tendances et des normes. Les différences individuelles ne sont ni appréciées, ni désirées ; les chercheurs dans ce contexte ne veulent pas que les valeurs aberrantes statistiques biaisent leurs données. Enfin, les variables confusionnelles sont toujours présentes, même si les chercheurs quantitatifs s’attachent à contrôler étroitement l’environnement.

Pour aller plus loin : 1.

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