Les nations antinatalistes adoptent des politiques pour contrôler la croissance démographique. Quelques pays, dont la Chine, l’Inde et l’Iran, ont mis en place des politiques pour freiner l’explosion démographique.

La politique de l’enfant unique en Chine

Afin de limiter sa population sans cesse croissante, la Chine a institué en 1979 une politique de contrôle de la population notoirement restrictive. Cette règle ne permet qu’un seul enfant par famille. Le gouvernement a recours à une combinaison de pressions sociales, de propagande et, parfois, de coercition pour atteindre cet objectif. Un système de récompenses, y compris des primes monétaires, des services de garde d’enfants de meilleure qualité et des logements spéciaux, sert d’incitatifs. La loi impose des amendes sévères à ceux qui ont plus d’enfants.

La Chine prévoit d’assouplir la règle de l’enfant unique

En 2011, la Chine prévoit d’adopter une politique d’essai dans cinq provinces où le taux de natalité est plus faible. Le programme pilote permettra d’avoir un deuxième bébé si au moins un des conjoints est un enfant unique. L’année suivante, Shanghai et quatre autres provinces mettront en place des programmes similaires. Le gouvernement prévoit une participation à l’échelle nationale d’ici 2014.

Les premières tentatives de contrôle de la population en Inde

L’Inde, deuxième pays le plus peuplé du monde, réglemente également la croissance démographique. Dans les années 1950, l’Inde a tenté d’enrayer la croissance démographique par la stérilisation. Les agences gouvernementales avaient des quotas de stérilisation des employés. Le non-respect de ces quotas a entraîné le non-paiement des salaires.

Le « Nouveau plan de population » de l’Inde

En 1994, le gouvernement indien a introduit une politique moins extrême, le « New Population Plan ». Cette politique plus progressiste s’efforce d’accroître l’éducation en matière de santé génésique et de contraception. Elle impose également un âge minimum du mariage de 18 ans.

Contrôle de la population iranienne

En 1989, l’Iran a institué un programme national de planification familiale pour alléger le fardeau de la population sur l’économie du pays. Le plan encourageait les femmes à limiter la taille de la famille à trois enfants et à attendre de trois à quatre ans entre les grossesses. Le gouvernement couvre 80 % des coûts de planification familiale. Grâce aux efforts de l’Iran en matière de contrôle de la population, le taux de croissance démographique a chuté de façon spectaculaire au cours des deux dernières décennies.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.