Les adaptations sont des traits génétiques et évolutifs qui sont uniques à une espèce ou à un groupe d’espèces et qui leur permettent de vivre dans un environnement spécifique. Dans le cas des milieux d’eau douce, certains animaux et certaines plantes se sont adaptés pour vivre dans un environnement tumultueux ou qui, d’une certaine façon, exige des caractéristiques dont ils n’ont généralement pas besoin.

Poissons d’eau douce hawaïens

Il y a cinq espèces de poissons indigènes, tous des gobies, que l’on trouve dans les systèmes d’eau douce d’Hawaii. Ils montrent la nécessité de s’adapter non seulement dans les systèmes de cours d’eau douce, mais aussi dans les îles tropicales qui sont souvent affectées par des conditions géographiques et météorologiques difficiles. À la naissance, les larves de ces poissons se trouvent en aval dans l’océan, où ils vivent dans les estuaires pendant cinq ou six mois au fur et à mesure qu’ils grandissent. Ce mode de vie, basé sur un cycle de vie amphidrome, est une adaptation. Ces poissons ont aussi des disques de succion pelvienne qui leur permettent de s’attacher aux rochers et autres surfaces dures afin de résister aux forts mouvements de marée. Lorsque ces poissons sont adultes, ils sont adaptés à nager à contre-courant afin de remonter le courant et de retourner dans les cours d’eau douce. Ils sont tous adaptés à l’escalade de chutes d’eau par de puissants mouvements de nage, leurs disques de succion pelvienne et, dans le cas d’un couple de ces poissons, une bouche inférieure qui agit comme un deuxième disque de succion.

Feuilles de plantes d’eau douce

Les plantes d’eau douce ont adapté différents types de feuilles, selon l’endroit où elles se trouvent sur la plante. Les feuilles sous-marines sont très fines afin de pouvoir absorber le plus de lumière diffuse possible. Dans certaines plantes, elles sont si minces qu’elles apparaissent comme des brins d’algues. Les feuilles flottantes sont également courantes. Ces feuilles sont larges et ont des lacunes qui contiennent du gaz pour offrir la flottabilité des feuilles. Les saules s’adaptent à des feuilles longues et étroites avec des pointes effilées. Ils poussent au-dessus de l’eau mais se drape vers le bas, de sorte que leurs pointes sont parfois submergées. Leur forme leur permet d’être déplacés librement par l’eau courante, mais les empêche aussi de se déchirer pendant cette action continue.

Adaptation des écrevisses

Parfois, les milieux d’eau douce exigent que les animaux s’adaptent à des milieux à faible teneur en eau ou en oxygène, comme dans le cas des lits de rivière peu profonds. L’examen des espèces d’écrevisses d’eau douce révèle comment certains animaux d’eau douce s’adaptent à ces conditions. Les plus de 400 espèces d’écrevisses d’eau douce sont toutes adaptées pour tolérer des conditions de faible teneur en oxygène et d’exposition à l’air. Du point de vue comportemental, ils sont également adaptés pour vivre pendant de longues périodes dans des systèmes d’enfouissement sous la boue en cas d’absence d’eau de surface.

Aerenchyma

Les Aerenchyma sont des adaptations importantes pour de nombreuses espèces de plantes d’eau douce. Il s’agit d’un tissu spongieux composé de trous faits par des cellules qui se désagrègent ou se désintègrent. Ces trous, qui s’étendent longitudinalement le long du système racinaire de plantes comme le maïs et le gamagrass, permettent à la plante de siphonner l’air des parties au-dessus de l’eau de la plante afin de recevoir les gaz nécessaires. Cette adaptation est adaptée aux plantes qui vivent dans des zones inondées comme les lits de rivières ou les zones humides.

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