Les extrémophiles sont des bactéries d’un groupe appelé archaea, et ils vivent et prospèrent dans des environnements difficiles. Ces bactéries ont été découvertes dans les années 1970 dans des endroits comme le parc national Yellowstone et autour des évents hydrothermaux au fond de l’océan. Leur découverte a grandement influencé l’industrie de la biotechnologie et stimulé la croyance en la vie sur d’autres planètes. Sur Terre, il existe plusieurs environnements qui ne supportent que des bactéries extrêmophiles.

Thermophiles

En 2003, plus de 50 espèces de thermophiles avaient été découvertes. Cette bactérie survit dans des conditions de chaleur extrême ; elle peut supporter des températures de l’eau supérieures à 93,3 degrés Celsius et a besoin d’une température supérieure à 90 degrés Celsius pour survivre. Les thermophiles empêchent la dissolution des constituants de la paroi cellulaire et du matériel génétique à des températures extrêmement élevées.

Halophiles

Les bactéries halophiles se développent dans un environnement extrêmement concentré en sodium, comme la mer Morte ou le Grand Lac Salé. Ces bactéries ne peuvent survivre que dans des environnements riches en chlorure de potassium.

Acidophile

Les acidophiles se trouvent dans des environnements très acides, où le pH est inférieur à 5. À l’autre extrémité du spectre, les bactéries hautement alcalines ont besoin d’un pH supérieur à 9. Les bactéries extrêmement acides se trouvent dans les eaux de ruissellement du drainage minier où le pH est inférieur à 1, plus acide que l’acide gastrique.

Anaérotophile

Le terme anaérobie signifie en l’absence d’oxygène. Les anaérobiophiles meurent si de l’oxygène est présent dans leur environnement. Un exemple d’environnement anaérobie est le tractus intestinal.

Psychophile

Les psychophiles prospèrent dans les températures extrêmement basses de l’eau de mer, du pergélisol et de la glace polaire. Ces bactéries contiennent des protéines spéciales qui agissent comme antigel.

Barophile

Les bactéries barophile survivent dans des gaz ou des liquides à pression extrêmement élevée. Ces organismes vivent à plus de 7 000 pieds sous la surface de l’océan, où la pression dépasse 1433 kilogrammes par pouce carré. On peut trouver des extrémophiles à très basse pression dans les nuages.

Extrémophile radio-résistant

Les extrémophiles résistants aux radiations survivent à des niveaux de radiation très élevés, plus de 1 000 fois supérieurs à ce qu’une cellule humaine peut supporter. Ces bactéries sont capables de réparer très rapidement les mutations génétiques causées par le rayonnement en désassemblant les séquences génétiques mutantes et en les reconstituant dans l’ordre approprié.

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