L’appellation « sans alcool » ou « sans alcool » est trompeuse car la bière « sans alcool » n’est pas absente de l’alcool. L’alcool éthylique, aussi connu sous le nom d’éthanol, est présent dans la bière alcoolique et la bière « sans alcool ». Une bière alcoolisée de douze onces contient 5 % d’éthanol et une bière sans alcool de douze onces contient 0,5 % d’éthanol. Alors que la quantité d’éthanol dans la bière « non alcoolisée » est nettement inférieure à celle contenue dans la bière ordinaire, des tests ont montré que l’éthanol dans la bière « non alcoolisée » peut encore être préjudiciable aux patients souffrant d’une cirrhose du foie.

Identification

La cirrhose est une maladie du foie qui entraîne des cicatrices physiques, empêchant l’organe de réparer et de régénérer des tissus sains. Les formes les plus communes de maladie du foie qui mènent à la cirrhose sont celles qui résultent de l’alcoolisme et de l’hépatite C. L’alcoolisme et l’hépatite C chronique causent tous les deux les dommages continus au foie qui mènent à la cicatrisation et aux dommages irréparables qui constituent la cirrhose.

Importance

Environ 80 à 90 % de l’éthanol est biologiquement transformé dans le foie. Les effets du taux élevé de conversion de l’éthanol dans le foie et les dommages perpétués causés par sa consommation ont été révélés dans une étude publiée par l’University of Pittsburgh Medical Center (UPMC). L’étude de l’UPMC a conclu que même une consommation minimale d’éthanol, en particulier dans le cas de la bière « non alcoolisée », peut nuire aux patients atteints de cirrhose.

Un regard d’expert

Les chercheurs de l’UPMC en sont arrivés à cette conclusion sur la base de leur traitement d’un patient de 33 ans atteint de cirrhose avec 14 ans d’antécédents d’abus, et qui avait consommé de la bière « non alcoolisée » tout au long de son traitement. Au cours de la première année de son diagnostic, l’état du patient s’était considérablement détérioré et il avait informé les médecins de l’Institut de transplantation de l’Université de Pittsburgh que son médecin de premier recours avait approuvé la bière « sans alcool » comme alternative acceptable à la bière ordinaire. Pour écarter la possibilité qu’un alcoolique déguisant sa consommation d’alcool, les médecins ont confirmé l’allégation du patient en calculant l’éthanol dans la quantité de bières « non alcoolisées » que le patient avait consommé la veille au soir avec le volume de sang en mg/dl enregistré dans son tirage au sort.

Fonction

Comme le foie endommagé utilise jusqu’à 80 % de l’absorption d’oxygène de l’organisme pour métaboliser l’éthanol, les patients atteints de cirrhose qui continuent de consommer de l’éthanol constatent que la taille de leur foie augmente avant qu’il ne commence à rétrécir et, éventuellement, devient inopérable. Tel est le scénario de la consommation de bière alcoolisée et non alcoolisée. Une étude réalisée par la Texas Woman’s University et publiée dans un volume de 1992 de « Alcool » a confirmé les effets de l’éthanol sur le foie des nouveau-nés dont les mères consommaient de l’éthanol avant et pendant leur grossesse. Elle a révélé que les consommateurs de bière alcoolisée et de bière « non alcoolisée » ont donné naissance à une progéniture dont le foie est hypertrophié. L’étude s’est appuyée sur deux groupes distincts de rats de laboratoire pour consommer volontairement de la bière ordinaire ou non alcoolisée avant l’accouplement et tout au long de la gestation.

Prévention/Solution

Bien que le foie ne puisse plus se réparer une fois la cirrhose installée, le taux de mortalité des patients atteints de la maladie est fortement réduit en pratiquant une abstinence complète de l’éthanol contenu dans la bière alcoolisée et non alcoolisée.

Pour approfondir : 1, 2.

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