En 1950, le Royaume-Uni a signé la Convention européenne des droits de l’homme. Les règles énumérées dans cette convention, qui comprennent les droits fondamentaux de l’accusé, ne sont devenues directement exécutoires en vertu du droit britannique qu’après l’adoption de la loi de 1998 sur les droits de l’homme (voir Références 1).

Caution

Lorsqu’ils portent des accusations, les policiers sont tenus de libérer l’accusé sous caution, à moins qu’un agent de garde à vue n’ait de bonnes raisons d’imposer une nouvelle détention. Lorsque des personnes sont détenues, la police doit faire comparaître l’accusé devant le tribunal de première instance pour une enquête sur le cautionnement lors de sa prochaine convocation (voir Références 2).

Financement et représentation juridique

Toutes les personnes accusées d’infractions graves ont le droit d’être représentées par un avocat. Selon le Conseil national des libertés civiles, de nombreux accusés « comptent sur les fonds publics pour assurer leur représentation ». Les défendeurs ont le droit d’obtenir les services de l’avocat de garde du tribunal pour leur première comparution devant le tribunal et peuvent ensuite demander au tribunal une ordonnance de représentation (voir Références 3).

Appel

Il existe un droit d’appel des verdicts et des sentences de la Magistrates Court devant la Crown Court. Si l’accusé a plaidé coupable, il ne peut qu’interjeter appel de la sentence. Les plaidoyers fondés sur les décisions de la Cour de la Couronne doivent être présentés à la Cour d’appel dans les 28 jours suivant la déclaration de culpabilité (voir les références 4 et 5).

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