Le titre Kompressor utilisé par Mercedes est essentiellement une version de marque d’une fonction déjà existante. La suralimentation, ou turbocompression, est utilisée pour augmenter la puissance et la vitesse d’une voiture depuis au moins 1921. Bien sûr, la voiture suralimentée d’origine a été inventée par Mercedes en premier lieu, il est donc logique que l’entreprise essaie de s’approprier la technologie.

Induction forcée

Les moteurs suralimentés, comme le Mercedes Kompressor, utilisent un procédé connu sous le nom d’induction forcée pour faire entrer plus d’air dans le moteur à combustion interne. La plupart des moteurs absorbent l’air de l’atmosphère, sans assistance mécanique, ce qui limite nécessairement leur taux de combustion. L’aspect mécanique de l’induction forcée dans un moteur suralimenté implique généralement l’utilisation d’un compresseur à gaz ou même de rotors spécialisés. La présence de l’induction forcée dans un système suralimenté permet d’accepter plus d’essence dans la chambre à la fois, ce qui augmente considérablement la puissance.

Mécanique des surcompresseurs

Contrairement à un turbocompresseur, qui est alimenté par les gaz d’échappement sous pression sortant du moteur, un surcompresseur est un système mécanique à alimentation active. Le système de suralimentation est souvent fixé directement sur le vilebrequin du moteur, que ce soit par courroie ou par engrenage. Dans le cas de l’itération Mercedes, le Kompressor, le surcompresseur est actionné par une courroie d’entraînement.

Alimentation des surcompresseurs

Se différenciant d’un turbocompresseur, le Kompressor utilise une courroie fixée directement sur le vilebrequin de la voiture. Ce vilebrequin est conçu pour convertir le mouvement linéaire des pistons en une énergie de rotation qui est ensuite convertie en fonction des besoins mécaniques ou électriques de la voiture. Le nombre de pistons, ou cylindres, d’un vilebrequin détermine en partie la puissance d’une voiture, comme la puissance accrue des moteurs V8 (huit cylindres) par rapport aux moteurs V6 (six cylindres). Ainsi, le surcompresseur est alimenté par une courroie attachée directement au vilebrequin, convertissant l’énergie de rotation en énergie nécessaire pour contrôler l’induction forcée.

A l’intérieur du piston

Un piston fonctionne en fournissant une chambre d’allumage confinée pour une explosion contrôlée. Une bougie d’allumage allume le gaz admis dans la chambre par l’injecteur de carburant, forçant le piston à sortir de la chambre sur l’onde explosive. Le piston pousse sur le vilebrequin. Pendant ce temps, la chute soudaine de pression à l’intérieur de la chambre (due à l’agrandissement rapide de la chambre) « inhale » l’air de l’atmosphère à pression plus élevée. Au fur et à mesure que le piston revient, plus d’essence est injectée dans la chambre, prête à exploser à nouveau par la bougie d’allumage. Plutôt que de forcer la voiture à « inhaler » l’air de l’atmosphère environnante, ce qui limite l’admission d’air à une quantité qui égalise la pression, un surcompresseur agit comme un injecteur de carburant supplémentaire qui projette de l’air plutôt que du carburant. Cela signifie qu’un rapport d’air plus élevé peut être atteint à l’intérieur du piston, puisqu’il n’est pas limité par ce que l’atmosphère permet. Lorsqu’elle est enflammée par l’injecteur de carburant, cette essence plus oxygénée produit une explosion plus puissante.

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