Une police d’assurance vie est un contrat légal entre vous et une compagnie d’assurance. Il décrit clairement les obligations de chaque partie, ainsi que les conséquences si l’une ou l’autre ne remplit pas ces obligations. Votre obligation est de payer régulièrement la prime de la police et l’obligation de la compagnie d’assurance est de payer votre bénéficiaire à votre décès. Toutefois, la compagnie peut refuser le paiement de votre prestation de décès dans certains cas. Tout contrat d’assurance vie décrit une  » période de contestabilité  » pendant laquelle la compagnie d’assurance peut annuler ou modifier le montant d’argent versé à votre famille.

Fraude

Si votre décès survient dans les deux premières années suivant la souscription d’une police d’assurance vie (appelée période de contestabilité), l’assureur peut faire enquête pour détecter les fraudes. S’il est déterminé que vous avez menti dans votre demande ou que vous avez intentionnellement omis de divulguer des renseignements importants qui auraient autrement eu une incidence sur votre contrat d’assurance-vie, votre famille ne recevra pas la prestation de décès totale. Par exemple, si vous déclarez sur une proposition d’assurance vie que vous n’êtes pas pilote d’avion, puis vous écrasez votre avion dans une montagne l’année prochaine, vous avez commis une fraude et votre police ne sera pas payée. De même, si vous indiquez sur une proposition d’assurance vie que vous êtes un non-fumeur et que vous décédez dans les deux ans, l’assureur ne paiera pas votre bénéficiaire s’il est déterminé que vous étiez effectivement un fumeur, peu importe si le tabagisme a eu un impact direct sur votre décès.

Suicide

La « clause suicidaire » couramment évoquée à la télévision n’est qu’un aspect de la période de contestabilité de votre contrat d’assurance vie. Si vous vous suicidez au cours des deux premières années suivant la souscription d’une police d’assurance vie, l’assureur ne versera pas de prestations à votre famille. Cette règle s’applique, que vous ayez été jugé sain d’esprit ou non au moment du suicide. Toutefois, après l’expiration de la période de contestabilité de deux ans, le suicide ne peut servir de motif pour refuser ou annuler le paiement de l’assurance-vie.

Crime

Les contrats d’assurance vie contiennent une clause stipulant clairement que les prestations ne seront pas versées si vous décédez pendant que vous commettez un crime. Cette règle ne relève pas de la période de contestabilité, de sorte qu’elle s’étend sur toute la durée de votre période de couverture. Par exemple, si vous êtes tué lors d’un vol de banque, la compagnie d’assurance-vie ne paiera pas votre capital-décès.

Incarcération

Tout comme la règle interdisant un paiement si vous décédez pendant que vous commettez un crime, une autre clause du contrat d’assurance-vie stipule que les prestations ne seront pas versées si vous décédez pendant votre incarcération. Si vous souscrivez une assurance vie, puis êtes envoyé en prison et décédez pendant que vous y êtes, votre bénéficiaire ne recevra pas votre paiement, quelle que soit la manière dont votre décès s’est produit.

Fausse déclaration de l’âge

S’il est déterminé que vous avez mal indiqué votre âge dans votre proposition d’assurance, ou si la compagnie d’assurance vous a émis une police à un prix pour une couverture destinée à une personne plus jeune, le paiement peut être modifié. Le contrat d’assurance stipule qu’en pareil cas, l’assureur n’est tenu de verser à votre famille que le montant des prestations que vous auriez effectivement acheté avec les primes que vous avez payées. Cette clause vise à protéger le transporteur contre les erreurs ou les confusions administratives et est particulièrement importante dans le cas de plusieurs membres de la famille portant le même nom.

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