La PIDP, ou polyneuropathie démyélinisante inflammatoire chronique, est un trouble neurologique causé par la détérioration des gaines de myéline qui protègent les nerfs des bras et des jambes. Bien que n’importe qui puisse souffrir de la maladie, elle est plus fréquente chez les jeunes hommes. Les causes du PDCI sont mal comprises. Bien qu’il soit traitable et que, dans certains cas, il soit en rémission complète, aucun remède efficace et constant n’a été découvert.

Symptômes du PDCI

Le CIDP est un proche cousin du syndrome de Guillain-Barre et est essentiellement l’équivalent chronique des crises plus aiguës de Guillain-Barre. On pense que c’est le résultat d’une réponse immunitaire qui a mal tourné. Pour des raisons qui ne sont pas entièrement connues, le corps commence à attaquer les surfaces graisseuses des gaines de myéline, les dégradant et exposant progressivement les nerfs sous-jacents. Sans leur revêtement de myéline, les nerfs commencent à mal fonctionner, causant des symptômes qui commencent par des picotements dans les doigts ou les orteils et s’étendent jusqu’à la faiblesse des jambes et des bras. D’autres symptômes comprennent la fatigue, d’étranges sensations aléatoires et la perte de réflexes tendineux profonds. Un signe classique de l’approfondissement du CIDP est l’augmentation de la difficulté à marcher. Si vous éprouvez ce symptôme ou une combinaison de ces symptômes, consultez votre médecin le plus tôt possible.

Diagnostic

Le PDCI est d’abord diagnostiqué par un examen physique et des tests réflexes administrés par votre médecin. Si des problèmes sont indiqués, elle vous dirigera vers un neurologue qui fera d’autres tests. Un neurologue administrera généralement un test de conduction nerveuse pour déterminer l’étendue des dommages. Elle peut également effectuer une ponction lombaire, ainsi que des analyses de sang et d’urine.

Options de traitement

Si vous avez le PDCI, vous avez plusieurs options de traitement. La prednisone, un corticostéroïde, est fréquemment utilisée comme traitement initial. Il imite les anti-inflammatoires naturels de l’organisme et peut fournir une augmentation nécessaire de la force musculaire. Comme tous les corticostéroïdes, il a des effets secondaires potentiellement nocifs et ne convient généralement pas pour une utilisation à long terme. Une autre option est le traitement avec des immunoglobulines. Ces protéines protectrices sont recueillies à partir de sang donné et prises par voie intraveineuse à fortes doses. La plasmaphérèse, ou échange de plasma, est une troisième option. Il s’agit de filtrer le plasma liquide de votre sang et de renvoyer le sang nettoyé dans votre corps. Bien que les raisons de l’efficacité de cette méthode ne soient que partiellement connues, on croit que le processus peut éliminer les anticorps nocifs contenus dans le plasma.

Un mot sur les résultats variables

Le succès du traitement du PDCI demeure un mystère. Certaines personnes souffrent d’une seule poussée du syndrome puis entrent en rémission spontanée permanente. D’autres encore connaissent des rémissions temporaires, puis d’autres attaques plus tard. De même, les traitements efficaces dans un cas peuvent être inadéquats dans un autre. Ou bien les traitements chez un individu peuvent soudainement perdre de leur efficacité, avec le besoin de passer à une approche alternative. Les hauts et les bas du syndrome peuvent être fatigants, surtout si vous souffrez à long terme. Il faudra de la patience, de la ténacité et une bonne relation continue avec votre professionnel de la santé.

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