Oscar Lewis, en 1959, a publié le premier ouvrage majeur qui a introduit l’idée d’une culture de la pauvreté. Ce travail comprenait un certain nombre d’observations qui définissent la culture et la distinguent du reste de la société. Si cette théorie a suscité des discussions de part et d’autre, la théorie elle-même a souvent été contestée, certains prétendant que la culture de la pauvreté n’est pas très différente de celle de ses homologues non pauvres.

Live in Present in Present

Les individus qui vivent dans la culture de la pauvreté concentrent leurs idéaux et leurs actions sur le présent. C’est en partie un aspect de nécessité, où l’individu doit s’occuper des factures mensuelles, de la nourriture quotidienne, de l’essence et des responsabilités en matière de transport. Les objectifs à long terme ou les réalités qui ne façonnent pas sa perspective actuelle, comme les préoccupations politiques, l’épargne-retraite ou les ramifications des décisions en matière de santé, deviennent secondaires par rapport aux réalités et aux responsabilités de ses préoccupations quotidiennes.

Aliénation et impuissance

Au cœur de la discussion sur la culture de la pauvreté se trouvent les sentiments d’aliénation et d’impuissance. Ces sentiments découlent d’un sentiment de déconnexion de la société en général, de l’héritage de ces sentiments de parents vivant dans des conditions sociales similaires et de l’incapacité d’aller au-delà de la situation financière actuelle. Bien que l’on pense que ces sentiments sont prédominants dans la culture, des études montrent que ces hypothèses peuvent être incorrectes, selon l’Université du Nebraska. La divergence de ces études peut indiquer une différence entre la culture de la pauvreté de différentes régions ou une augmentation de l’égalitarisme social pour ceux qui vivent en dessous du seuil de pauvreté.

Valeurs familiales

La théorie de la culture de la pauvreté décrit une tendance vers les relations occasionnelles, les mariages en union libre et une fréquence accrue des divorces. La théorie suggère un sentiment de dégradation morale au sein des groupes de pauvreté qui mène à l’effondrement des valeurs familiales, y compris une tendance accrue à élever les enfants de façon laxiste. Des études suggèrent que ces hypothèses peuvent être incorrectes et montrent des pourcentages relativement similaires pour les mariages, ainsi que des techniques d’éducation des enfants plus strictes, selon l’Université du Nebraska.

Conditions de logement

La qualité des conditions de logement dans le cadre de la culture de la pauvreté est considérée comme inférieure aux normes par rapport à la qualité du logement dans les régions non pauvres. Cet écart persiste dans l’ensemble de la communauté, notamment en ce qui concerne la qualité de l’éducation et les autres conditions de vie de base. Ces commodités sont en corrélation directe avec le revenu du ménage d’une famille.

Déconnexion physique

La théorie de la culture de la pauvreté définit une déconnexion que les individus des sociétés pauvres ressentent par rapport aux groupes dominants, tels que les campagnes politiques, les organisations sociales et les universités. Il note que leur manque de richesse limite leur influence sociale et leur accès à ces groupes. Selon l’Université du Nebraska, ces déconnexions sont moins précises qu’on ne le pensait auparavant, car les individus au sein de la communauté pauvre sont aussi susceptibles d’être actifs dans les groupes et organisations politiques que leurs homologues non pauvres.

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