La polyarthrite canine est une maladie inflammatoire qui affecte de multiples articulations. La polyarthrite peut être infectieuse ou non infectieuse, et les cas non infectieux sont divisés en quatre types. La polyarthrite à médiation immunitaire de type IV est causée par une réaction indésirable au vaccin. La plupart des cas de polyarthrite canine sont des polyarthrites à médiation immunitaire. Certaines races peuvent être prédisposées à une réaction indésirable après la vaccination parce qu’elles possèdent des immunodéficiences (système immunitaire défaillant). Les Weimarans et les Inuits Akita sont deux de ces races.

Polyarthrite à médiation immunitaire

La polyarthrite à médiation immunitaire peut survenir après la première injection du vaccin ou après les vaccinations de rappel. L’inflammation de la muqueuse articulaire entraîne une augmentation du nombre de globules blancs dans le liquide articulaire. Cela provoque un gonflement et des douleurs articulaires. L’arthrite est normalement autolimitative (ne progresse pas) et peut se résorber automatiquement en une semaine. Des symptômes plus graves peuvent être associés à cette maladie. Conservez un carnet de vaccination précis pour les chiens présentant des symptômes de polyarthrite.

Symptômes

Les chiens souffrant de polyarthrite à médiation immunitaire souffriront de divers degrés de boiterie. Ils peuvent présenter une démarche raide, une boiterie changeante, une réticence à se lever ou sont généralement léthargiques. La fièvre peut accompagner cette maladie ainsi que l’enflure bilatérale symétrique des articulations douloureuses et douloureuses.

Diagnostic

Demandez à un vétérinaire d’effectuer un examen physique et orthopédique complet. Faites une NFS (test sanguin), des analyses d’urine et un profil biochimique. Prenez des radiographies de l’articulation ou des articulations touchées. L’arthrocentèse (aspiration articulaire) réduira la douleur et l’enflure en éliminant l’excès de liquide de l’articulation. L’analyse du liquide synovial de plusieurs articulations et l’imagerie diagnostique du thorax et de l’abdomen aideront à exclure ou à identifier toute maladie sous-jacente.

Traitement

Le traitement initial comprend des analgésiques analgésiques anti-douleur et l’antibiotique à large spectre doxycycline. La thérapie immunosuppressive est mise en œuvre avec de la prednisolone ou d’autres corticostéroïdes. Des doses élevées de prednisolone sont administrées pendant deux semaines. Réduire la dose graduellement au cours des prochains mois selon les recommandations du vétérinaire. Les chiens peuvent s’améliorer en quelques jours, mais le traitement d’entretien est essentiel pour prévenir les rechutes. De faibles doses de prednisolone peuvent être nécessaires pour maintenir le chien en rémission. Des liquides intraveineux peuvent être nécessaires pour les animaux affaiblis. Dans un premier temps, il est recommandé de se reposer strictement. L’activité normale peut reprendre dès que la situation s’améliore.

Suivi de la mise en œuvre

Surveillez l’état du chien en vue d’une amélioration, d’une détérioration ou d’une rechute. Une rechute peut survenir lorsque les médicaments thérapeutiques sont diminués. Une diminution lente et prolongée de la posologie est cruciale pour prévenir une rechute. Les chiens sous traitement immunosuppresseur sont plus sensibles aux infections. Surveillez les changements de comportement, d’appétit ou de condition générale. Certains médicaments immunosuppresseurs nécessitent des analyses sanguines périodiques. La vaccination future doit être utilisée avec prudence ou éliminée.

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