Les classes supérieures de l’époque Tudor avaient une alimentation riche et variée. La nourriture était assaisonnée par un large éventail d’épices et était influencée par les goûts nationaux et étrangers. Les classes inférieures n’avaient pas les moyens de manger autant de viande, mais jouissaient d’une alimentation plus variée en période d’abondance.

Viande, poisson et volaille

Les classes supérieures et la noblesse mangeaient beaucoup de chair. Souvent, de grandes quantités de viande, de poisson et de volaille hautement assaisonnés étaient servies dans de somptueux banquets. Les viandes étaient servies fraîches ou conservées par séchage, fumage, saumurage ou salage, et fournissaient la plupart des éléments nutritifs dont bénéficiaient ceux qui en avaient les moyens. Ils ne mangeaient pas beaucoup de légumes ou de fruits. Ce régime était extrêmement riche en matières grasses et très salé, ce qui a probablement contribué à des problèmes de santé.

Légumes et produits laitiers

Les classes inférieures mangeaient moins de viande, mais gardaient des jardins potagers et élevaient des poulets et d’autres animaux, ou achetaient de la viande selon leurs moyens. En règle générale, leur alimentation variée les rendait probablement en meilleure santé que leurs riches maîtres, d’autant plus qu’ils vieillissaient.

Pain

Les riches mangeaient du pain plus léger appelé manchet, fait de farines raffinées, ce qui enlevait une bonne partie de la valeur nutritive. Les pauvres avaient tendance à manger du pain beaucoup plus foncé, appelé pain ravelled ou pain de charretier, qui était moins raffiné et donc plus nutritif.

Boissons

Peu de gens à l’époque Tudor buvaient de l’eau, car elle était généralement très polluée, mais les boissons fermentées comme l’ale, la bière, l’hydromel, le cidre et le vin étaient largement disponibles pour tous ceux qui en avaient les moyens.

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