Le processus d’acquisition et de développement du langage est compliqué et il n’y a pas d’explications précises sur la façon dont cela se produit. Cependant, un certain nombre de théories ont été élaborées au fil des ans. Chaque théorie a à la fois des forces et des limites, ce qui suggère qu’elles peuvent expliquer chacune une partie du processus de développement du langage et devraient être considérées comme un tout collectif.

Théorie comportementaliste

La théorie comportementaliste, développée par B. F. Skinner, est une théorie populaire sur le développement du langage qui est quelque peu dépassée aujourd’hui, mais qui a néanmoins été jugée vraie par de nombreux chercheurs. Cette théorie affirme que l’apprentissage de toutes les compétences est basé sur les réponses au renforcement positif et négatif. Il suppose également que la langue se développe de la même manière que toutes les autres compétences. Quand un enfant a faim et apprend que dire le nom d’un aliment produit cet aliment, il apprendra alors à utiliser ce nom régulièrement. Dans certaines situations, la théorie comportementaliste peut être applicable, bien qu’elle soulève des questions et des préoccupations en tant que théorie générale du développement du langage, y compris la façon dont elle s’applique aux pensées internes et au dialogue.

Théorie de l’Innateness

La théorie de l’innateness, ou nativiste, a été créée par Noam Chomsky et reste une théorie populaire dans le développement et l’acquisition du langage. Il affirme que tous les humains naissent avec un dispositif d’acquisition du langage. Ces LAD contiennent les règles grammaticales de base et les connaissances communes à toutes les langues et permettent aux enfants de comprendre les structures grammaticales de base des langues avec lesquelles ils entrent en contact, ce qui leur permet de développer ces langues au fil du temps. Cette théorie a été retravaillée au fil du temps et s’appuie sur la découverte de zones du cerveau spécifiquement liées aux fonctions langagières.

Théorie de l’interactionnisme

La théorie interactionniste affirme qu’il y a un aspect à la fois biologique et social dans le développement du langage. Il stipule que le langage est développé par le désir de l’enfant de communiquer ses pensées et ses sentiments. Il comprend le terme échafaudage, c’est-à-dire lorsqu’un adulte modifie son discours et utilise le langage du bébé lorsqu’il parle à un enfant, qui est habituellement une version simplifiée du langage qui permet à l’enfant de développer plus facilement des habiletés langagières. Cependant, comme il y a des cultures qui n’emploient pas ce genre de langage et qui ont encore des enfants qui acquièrent des langues, il y a des limites à cette théorie.

Théorie cognitive

La théorie cognitive du développement du langage, par Jean Piaget, affirme que les compétences langagières sont construites en fonction du développement mental ou cognitif de l’enfant. Par exemple, il y a un certain moment dans la vie d’un enfant où il sera capable de classer les objets par taille. La théorie cognitive postule qu’avant cette période de développement du cerveau, un enfant ne sera pas capable d’utiliser un langage qui implique une relation à la taille, par exemple plus grand ou plus petit. Certaines études ont montré que certains aspects du langage, comme l’utilisation de la syntaxe, ne reposent pas sur la croissance intellectuelle, ce qui signifie que cette théorie ne s’applique pas de manière générale, même si elle est peut-être applicable dans des situations comme l’exemple donné.

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