Cet article examine les conséquences économiques d’un faible taux de croissance démographique, en accordant une attention particulière à l’Union européenne, où le problème est le plus grave. L’article examine trois conséquences principales d’une faible croissance démographique ainsi que les réponses des politiques publiques.

Introduction et histoire

La croissance démographique et ses conséquences économiques préoccupent les économistes depuis les premiers jours de la discipline. Au XVIIIe siècle préindustriel, des économistes comme Thomas Robert Malthus considéraient les conséquences désastreuses de la surpopulation, y compris la famine, la guerre et la mort généralisée, comme des conséquences de la surpopulation. L’économie est connue depuis longtemps sous le nom de « science lugubre », grâce en grande partie aux sombres prévisions de Malthus.

Les économistes d’aujourd’hui s’inquiètent des conséquences économiques d’une faible croissance démographique. Une mesure clé de la croissance démographique pour les démographes et les économistes est l’indice synthétique de fécondité, ou ISF. Cette mesure est simplement le nombre moyen d’enfants qu’une femme aurait en âge de procréer. Un ISF de 2,1 (ou 2,1 enfants par femme en âge de procréer) est considéré comme le taux de remplacement, c’est-à-dire le niveau auquel les naissances et les décès s’équilibrent, ce qui donne une population stable. Un ISF inférieur au niveau de remplacement est considéré comme une faible croissance démographique.

Le problème aujourd’hui

À l’heure actuelle, l’ISF aux États-Unis est légèrement supérieur à 2, soit un peu moins que le taux de remplacement. Dans l’Union européenne, l’ISF est beaucoup plus faible, avec une moyenne d’environ 1,5, selon les études démographiques de la Penn State University. En raison de ce faible ISF, une grande partie des préoccupations concernant les conséquences économiques d’une faible croissance démographique s’est concentrée sur l’Europe. La Rand Corp. a étudié la faible croissance démographique dans l’Union européenne et a conclu que les tendances démographiques actuelles laissent présager des temps difficiles pour les économies européennes dans les trois domaines suivants : la taille de la main-d’œuvre, le vieillissement de la population et une demande accrue de services de soins de santé.

Réduction des effectifs

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