La buprénorphine est un analgésique analgésique utilisé pour soulager la douleur légère à modérée chez le chat pendant une courte période de temps. Les méthodes d’administration les plus courantes sont la transmuqueuse orale, où une pastille est frottée sur les joues ou les gencives du chat, ou par un timbre transdermique ou une injection. L’efficacité de la buprénorphine est 30 fois supérieure à celle de la morphine, un médicament similaire. Comme tout médicament, la buprénorphine peut avoir des effets secondaires. Si votre chat éprouve des effets secondaires pendant qu’il prend de la buprénorphine, parlez-en à un professionnel de la santé vétérinaire autorisé.

Sédation

L’effet secondaire le plus courant de l’utilisation de la buprénorphine chez le chat est la sédation. La buprénorphine est un opiacé et est chimiquement similaire à la morphine en ce sens que les deux ont un effet important sur les récepteurs mu. Ce médicament est un agoniste kappa et un antagoniste mu, ce qui signifie qu’il a des effets différents sur deux récepteurs distincts dans le corps. La sédation se résout en quelques heures, selon « Applied Pharmacology for Veterinary Technicians ». La sédation n’est pas un indicateur que l’action de soulagement de la douleur persiste, jusqu’à 10 heures après que la sédation initiale s’estompe.

Respiration lente

Tous les opiacés, y compris la buprénorphine, présentent un risque de ralentissement de la respiration. Ceci est dû à l’effet direct qu’ils ont sur le tronc cérébral du chat, la partie du cerveau qui contrôle les actions du corps. Le tronc cérébral contrôle les actions du système respiratoire en plus de la sensation de douleur. Des essais cliniques indiquent qu’un rythme respiratoire dépressif est un effet secondaire rare chez le chat, selon le « Clinical Textbook for Veterinary Technicians ».

Troubles gastriques

Les chats souffrant d’allergies aux opiacés ou recevant de fortes doses de buprénorphine peuvent souffrir de légers maux d’estomac. Cela comprend les maux d’estomac, la diarrhée, les vomissements ou la constipation. Les études cliniques indiquent que les maux d’estomac sont un effet secondaire rare, bien qu’il puisse s’agir d’un symptôme d’une allergie à un médicament. Les réactions allergiques sont très rares, selon le « Clinical Veterinary Advisor ». Si le manque de soif accompagne les maux d’estomac, traitez la situation comme une urgence et demandez de l’aide immédiatement.

Insuffisance hépatique

La buprénorphine est métabolisée ou transformée par le foie du chat. Pour cette raison, faites preuve de prudence et de vigilance lorsque vous donnez de la buprénorphine à des chats ayant des antécédents de problèmes hépatiques. Le métabolisme de la buprénorphine chez les chats en bonne santé n’est pas un problème, mais une insuffisance hépatique peut survenir chez les chats ayant des antécédents de problèmes.

Autres complications

Les chats atteints d’une maladie rénale, d’une thyroïde sous-active et de la maladie d’Addison ne devraient pas prendre de buprénorphine. Bien que les vétérinaires procèdent à un dépistage systématique de ces maladies, il est possible qu’ils ne soient pas diagnostiqués pendant un certain temps. Les hormones impliquées dans le métabolisme de la buprénorphine ne sont pas suffisamment produites chez les chats avec ces problèmes, et une accumulation de la drogue dans le système du chat peut, rarement, conduire à une surdose.

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