Une thèse est un document de recherche qui est généralement rédigé par un candidat dans le but d’obtenir un diplôme supérieur, tel qu’une maîtrise ou un doctorat. En plus de rédiger l’article, le candidat effectue généralement la recherche originale. De nombreuses dissertations ont été achevées dans le domaine de la justice pénale, mais elles tendent à ouvrir des pistes de recherche pour de nouveaux sujets.

Justice pénale

La justice pénale est un domaine d’étude qui porte sur le processus de lutte contre la criminalité. Ce processus comprend la police qui enquête sur les crimes, les tribunaux qui décident de la culpabilité des personnes accusées de crimes et le système pénal qui punit les personnes reconnues coupables de crimes par les tribunaux. Différents aspects de ce processus ont été étudiés sous des angles très divers, mais dans un monde en constante évolution, il y a toujours de nouvelles pistes de recherche à suivre dans une thèse de doctorat.

Le maintien de l’ordre

Les agents de police sont chargés de répondre aux signalements de crimes et d’enquêter sur ces signalements, un rôle largement réactif. Des recherches considérables ont été menées sur l’idée que la police devienne plus proactive pour tenter de prévenir le crime plutôt que de simplement réagir au crime. L’un de ces domaines d’étude est la « police de proximité » et de nouvelles initiatives ont été mises en œuvre dans le monde entier, qui pourraient faire l’objet d’une thèse de doctorat. Un autre point de vue sur la même question serait d’essayer d’évaluer l’impact de telles initiatives sur les taux de criminalité. Une autre perspective pourrait porter sur le rôle des relations interraciales dans les services de police communautaires par opposition aux services de police traditionnels.

La formation des policiers est un autre domaine qui mérite d’être étudié en raison des changements sociaux. Les ordinateurs ont créé une toute nouvelle façon de commettre de vieux crimes, comme la distribution de pornographie, et ils ont également créé de nouveaux crimes, comme le cyberharcèlement. Une thèse intéressante pourrait porter sur la question de savoir si la formation des policiers suit le rythme de ces changements.

Tribunaux

L’une des questions auxquelles sont confrontés les tribunaux dans de nombreuses régions du monde est de savoir comment traiter les personnes atteintes de troubles mentaux qui sont accusées d’un crime qui, en soi, est souvent le résultat de troubles mentaux. En d’autres termes, si ces personnes ne souffraient pas de troubles mentaux, il se peut qu’elles n’aient pas commis un crime en premier lieu. La recherche dans ce domaine a mené à la création de tribunaux spécialisés pour traiter les délinquants atteints de troubles mentaux. Les futures thèses pourraient évaluer l’impact de ces initiatives dans le monde entier ou même à un niveau plus local.

Comme dans le cas des services de police, l’utilisation accrue des ordinateurs a créé d’importants défis pour les tribunaux dans la prestation de la justice pénale. Le potentiel de recherche dans ce domaine est infini. Un exemple simple et direct est la question du stockage de grandes quantités de preuves informatisées et l’impact de ce stockage sur le fonctionnement quotidien des tribunaux.

Le système pénal

La question du traitement approprié des personnes qui ont commis des crimes fait l’objet d’un débat considérable. Au fur et à mesure que la société change, le débat fait rage et fait naître le besoin de nouvelles recherches. L’avènement des sociétés, par exemple, a donné lieu à des discussions sur les personnes à punir lorsqu’une société commet un crime. Il faut faire des recherches sur les effets dissuasifs des décisions stratégiques en matière de criminalité d’entreprise.

De même, les changements technologiques offrent des possibilités de recherche en constante expansion. Par exemple, l’utilisation efficace d’un émetteur électronique dans une situation de détention à domicile est un phénomène qui n’aurait pas été étudié dans le passé parce qu’il n’existait pas. Aujourd’hui, on peut étudier la technologie elle-même et comparer l’utilisation des appareils à l’efficacité des prisons.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.