La population de Rome a atteint près d’un million d’habitants à l’époque impériale, alors que le commerce romain dominait la Méditerranée. De grands navires marchands et des navires de guerre ont été construits pour transporter des marchandises et protéger la flotte et la patrie, respectivement. Les navires romains contenaient des pièces de structure de base qui étaient reproduites sur la plupart de leurs navires.

Coques et quilles

La longueur des navires marchands et commerciaux romains variait considérablement, mais ils mesuraient habituellement de 100 à 180 pieds de long et avaient une largeur de faisceau d’environ 20 pieds. Les quilles étaient faites de pin et de sapin, y compris plusieurs joints mortis pour unir la quille en un grand composant structural. Les coques de navires marchands avaient généralement des profils plus profonds qui les stabilisaient dans les mers houleuses. Les coques et quilles des navires de guerre étaient construites de la même façon, à l’exception des coques latérales plus épaisses, parfois renforcées d’une plaque de plomb. Les navires de guerre romains mesuraient en moyenne entre 100 et 120 pieds, avec des poutres d’environ 18 pieds.

Corvus

Le Corvus sur les navires romains servait de passerelle mobile qui pouvait être larguée sur les rails latéraux d’un autre navire pour l’embarquement. Le large Corvus a facilité l’arraisonnement des navires ennemis dans le but d’attaquer l’équipage de pont. Le Corvus pourrait être remis à l’eau et amarré à un autre navire en quelques minutes. Un Corvus plus petit et plus étroit a été utilisé sur les navires commerciaux et marchands.

Tours

De nombreux navires de guerre romains avaient une tour à l’avant ou à l’arrière. Cela permettait aux archers de tirer sur les soldats et les matelots de pont sur un navire adverse. Les tours pouvaient aussi contenir des catapultes qui lançaient des pierres et de la poix brûlante sur l’ennemi. La hauteur des tours permettait aux archers de tirer au-dessus de la tête de leurs coéquipiers. Les navires marchands n’avaient pas besoin de ce type de plate-forme défensive, car elle ajoutait un poids inutile et alourdissait le navire.

Bec d’éperonnage

Les becs d’éperonnage des navires de guerre romains étaient en bronze, des saillies renforcées qui se reliaient à l’étrave. Ils s’asseyaient à la ligne de flottaison ou légèrement au-dessous de la ligne de flottaison et servaient à percer les planches latérales de la coque d’un navire ennemi. La vitesse et l’impact ont été générés par les rameurs, qui devaient ramer aussi vite que possible pour assurer une brèche solide. Les navires marchands n’avaient pas de becs de ce genre, ne possédant qu’une figure de proue incurvée sur la proue.

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