Plus de 40 000 Américaines ne portent pas leur enfant à terme chaque année. Ces grossesses peuvent entraîner la mortinaissance, auquel cas un enfant naît décédé après 24 semaines de gestation, ou les grossesses peuvent se terminer par une fausse couche, auquel cas une femme donne naissance à un enfant non vivant avant 24 semaines. Une fausse couche ou un bébé mort-né peut causer un immense chagrin à la mère et à sa famille enceinte. La tenue d’un service funéraire pour un enfant décédé peut aider une mère et sa famille à faire face au deuil et à entamer le processus de guérison.

Fixez une heure et une date pour le service des tombes. Invitez votre famille et vos amis par téléphone ou par courriel, ou créez une page sur un site de réseautage social, comme Facebook. La famille et les amis peuvent utiliser ces sites Web pour RSVP et aussi poster des condoléances.

Choisissez la musique, les lectures et une liste des personnes qui prendront la parole au service. Si vous officiez le service, vous pouvez choisir des poèmes ou des versets bibliques qui traitent du deuil, ou demander aux parents ce qu’ils aimeraient lire.

Commencez le service par une prière ou une lecture, comme le Notre Père, le Psaume 23 ou un poème. Les liturgies de certaines confessions religieuses fournissent des prières pour commencer un service. Vous pouvez aussi commencer par un poème d’écrivains qui ont traité du sujet de la mort prématurée, comme Edna St. Vincent Millay ou A.E. Housman.

Inclure de la musique qui exprime une reconnaissance de la douleur et du chagrin, mais qui indique aussi le chemin vers l’espoir et la fermeture, comme « s’appuyer sur les bras éternels ». Comme les funérailles auront lieu au cimetière, évitez la musique instrumentale. Engagez plutôt un soliste ou demandez à des membres de l’église ou à une chorale locale de chanter de la musique chorale.

Lisez un court sermon qui traite de la mort et de la transcendance de la mort par l’évangile et la foi. Si les parents ont demandé un service non confessionnel, incluez une lecture qui touche à la douleur, aux tribulations et à son but dans nos vies.

Donnez aux parents et aux membres de la famille le temps d’exprimer leurs pensées personnelles. Encouragez les parents à nommer le bébé et à parler de ce qu’ils espéraient que leur enfant soit et accomplisse dans l’avenir. Alternativement, demandez aux parents de lire une lettre écrite pendant la grossesse qui était destinée à être lue par l’enfant à un moment donné.

Terminez par une prière de bénédiction ou une lecture. Lisez à partir d’une sélection choisie par les parents ou choisissez une prière ou un passage qui traite de la douleur transcendante, par exemple, Ecclésiaste 3:1-8 (« A tout il y a une saison…. »).

Laissez aux parents le temps de dire au revoir à leur enfant avant de l’enterrer.

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