Le remplacement total de la hanche, ou arthroplastie de la hanche, peut être une option souhaitable pour de nombreuses personnes qui peuvent éprouver des douleurs chroniques ou de l’immobilité dans cette région. Ces problèmes peuvent être causés par une blessure ou une perte de masse osseuse en raison d’une maladie ou d’un âge avancé. La technologie et la conception des prothèses de hanche se sont améliorées depuis l’établissement de la procédure originale, mais la réalité de l’insertion de matériaux artificiels dans le corps pourrait soulever la question du rejet de la prothèse.

Causes inhérentes

Il existe actuellement deux types de prothèses métalliques de hanche. Le premier type à être développé était une petite boule métallique qui a été insérée dans l’os fémoral, qui s’est couplée à une cupule métallique qui a remplacé la douille d’origine. Une entretoise en plastique a été placée entre ces deux surfaces métalliques. En raison de la dégénérescence plus rapide du plastique par opposition au métal, le gobelet avait tendance à s’user loin du contact continu avec la bille métallique. L’accumulation de résidus de plastique dans la zone entraînerait un relâchement de la prothèse au fil du temps.

Autres causes inhérentes

L’autre type de prothèse de hanche métallique n’a pas de composants en plastique. La boule fémorale est beaucoup plus grande, créant ainsi un meilleur ajustement avec la douille métallique. Le métal utilisé dans cette prothèse est constitué d’un alliage cobalt-chrome connu sous le nom de Vitallium. Il s’agit d’un alliage très durable, mais le matériau s’use encore avec le temps. Cependant, selon l’American Academy of Orthopedic Surgeons, ce type de prothèse métal-sur-métal a démontré une meilleure endurance que le type métal-sur-plastique, selon l’American Academy of Orthopedic Surgeons.

Symptômes

Lorsqu’un type de prothèse de hanche commence à montrer des signes d’usure ou de dislocation, les symptômes les plus courants sont la douleur et une limitation accrue des mouvements dans la région. Selon l’Institut de la hanche et du genou, ceux-ci sont dus à une défaillance de la fonction de la prothèse et/ou à l’usure des composants métalliques. Au fur et à mesure que ces pièces s’usent, elles perdent l’ajustement serré requis pour une efficacité optimale. La rotule et la rotule se desserreront, ce qui provoquera le déplacement de l’articulation. L’immobilité s’installera et la douleur sera causée par le désalignement des composants de la prothèse.

Autres symptômes

Des recherches ont été effectuées sur la possibilité d’effets indésirables de la prothèse elle-même ou des résidus causés par l’usure normale des composants. La dermatite et les réactions à l’ionisation du métal, principalement du cobalt, sont deux des effets secondaires les plus graves qui ont été étudiés. Bien que les statistiques varient quant à la gravité de l’accumulation de résidus, les données disponibles suggèrent que la gravité des effets indésirables est considérée comme minime.

Mesures correctives

Les procédures pour corriger le rejet d’une prothèse de hanche métallique peuvent être graves. Les effets des symptômes de rejet peuvent inclure une usure du fémur, ainsi que du bassin, causant une dislocation accrue de la prothèse, ainsi qu’une douleur et une immobilité sévères. La procédure chirurgicale pour corriger l’un ou l’autre de ces éléments nécessite soit le remplacement d’un ou de plusieurs composants, soit le retrait et le remplacement de l’ensemble de la prothèse. C’est ce qu’on appelle les révisions de remplacement de la hanche. Les rapports médicaux sur cette approche chirurgicale indiquent que ces révisions ont tendance à avoir du succès malgré le caractère invasif de la chirurgie du fémur et du bassin, et qu’elles nécessitent souvent des périodes de réadaptation plus longues.

Ressources : 1, 2, 3.

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