Comme la plupart des romans policiers, les romans policiers suivent une formule fixe. Ils ont été introduits pour la première fois dans le monde anglophone par Edgar Allan Poe, qui est crédité d’avoir écrit le premier roman policier, « The Murders in the Rue Morgue ». Les idées sur les histoires policières ont évolué au fil des ans depuis Poe, mais elles ont quatre ingrédients essentiels : un meurtre, un détective, des suspects multiples et la solution au puzzle central de l’histoire.

Un meurtre essentiel

Les romans policiers mettent en scène au moins un meurtre, qui se produit au début de l’histoire. Le « comment » du meurtre – que ce soit en tirant, en poignardant, en empoisonnant, en asphyxiant, en noyant ou par une autre technique – c’est à l’écrivain d’inventer. Mais aucun meurtre n’est parfait. La scène de crime fonctionne mieux dans un « espace clos » tel qu’une maison de campagne, une voiture de train ou un collège. Il sert également de site d’indices multiples pour les yeux avertisseurs du détective. Selon l’intrigue, d’autres meurtres peuvent se produire tout au long de l’histoire, mais il faut commencer par un seul.

Un héros détective

Il n’y aurait pas d’histoire policière sans détective. Après avoir terminé le livre, le lecteur se souvient des bases vagues de l’intrigue, et le détective – s’il est esquissé avec soin – se démarque. Le détective est essentiellement le héros (ou l’héroïne) d’un roman policier. Il peut être un amateur, comme Sherlock Holmes, ou un détective professionnel du service de police. Cependant, les règles du genre dictent que le détective soit un outsider. Il ou elle ne devrait pas avoir de lien de parenté avec le suspect ou les victimes. De plus, il ou elle devrait avoir l’œil pour les détails et une passion pour la logique.

Les suspects habituels

Il y a de multiples suspects qui tirent un avantage matériel de la mort de la victime ou qui s’opposent à la personne décédée pour une raison. Sinon, les suspects, y compris le criminel, n’ont pas de motif crédible pour commettre le crime. Au fur et à mesure que l’histoire avance, l’auteur doit donner des indices sur l’identité du criminel. Un lecteur astucieux est donc capable d’identifier le criminel avant que l’auteur ne l’ait exposé à tout le monde. L’écrivain peut planter de fausses pistes pour tromper le lecteur naïf, ce qui fait partie du plaisir d’écrire des romans policiers. L’histoire peut aussi mettre en scène un jeu du chat et de la souris entre le détective et le criminel où ce dernier tente d’induire en erreur ou même de tuer le premier.

Une solution logique

Les histoires policières sont généralement résolues par l’identification du criminel. Cependant, il existe des règles sur les méthodes de solution. La solution doit découler des indices qui sont présentés au lecteur, et l’identité du criminel doit être apparente, du moins rétrospectivement. La solution repose sur le raisonnement et la logique. Les solutions accidentelles et les solutions à l’aide de forces surnaturelles et de séances de spiritisme ne sont pas autorisées. Il est également irrespectueux pour les lecteurs d’avoir le détective être le criminel. À la fin de l’histoire, l’auteur peut tuer ou retirer le criminel de l’environnement et permettre aux suspects de reprendre la vie en paix.

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