Il y a eu de nombreux développements et changements à travers le monde alors que la Renaissance se terminait et que les années 1700 commençaient. La révolution scientifique, par exemple, a vu la pensée scientifique remplacer la religion comme l’explication la plus crédible des phénomènes de la vie quotidienne. Le début de la révolution industrielle a ensuite apporté d’immenses changements dans les méthodes de production, en particulier dans l’agriculture. Par conséquent, les années 1700 marquent une période passionnante dans l’histoire des découvertes, des progrès et des inventions.

Thermomètre

Daniel Fahrenheit, physicien allemand, a inventé les premiers thermomètres pratiques et a fait nommer une échelle de température d’après lui. Fahrenheit a d’abord mis au point le thermomètre à alcool en 1709, puis le thermomètre à mercure en 1714. Avec le thermomètre à mercure, Fahrenheit a pu utiliser le point d’ébullition de l’eau au lieu de la température humaine pour la lecture de la température la plus élevée. L’invention du thermomètre était une avancée majeure dans le domaine de la médecine puisqu’il permettait aux médecins de surveiller la température de leurs patients.

Toilettes à chasse d’eau

Élément central de toute salle de bains moderne, la toilette à chasse d’eau a été développée par un horloger anglais, Alexander Cummings, en 1775. Cummings a breveté une vanne qui peut être utilisée pour évacuer l’eau d’un réservoir pour évacuer les déchets. Trois ans plus tard, Joseph Bramah, un inventeur britannique prolifique, améliora la conception de Cummings avec le développement de la presse hydraulique. Avec l’ajout d’un dispositif à charnière et à levier, le réservoir pouvait être actionné par une chaîne de traction qui serait maintenue vers le bas jusqu’à ce que le réservoir se vide.

Gin de coton

En 1793, Eli Whitney, un inventeur américain, a introduit le gin de coton, un dispositif qui nettoyait le coton récolté, le rendant prêt à être filé et filé. L’égrenage du coton a révolutionné la production de coton aux États-Unis, permettant à un seul ouvrier de produire la même quantité de coton sans graines autrefois produite par 50 ouvriers. Outre l’augmentation considérable de la production agricole, l’égrenage du coton a apporté une grande richesse aux États du Sud, mais a également entraîné une expansion du commerce des pommades, à mesure que la demande de travailleurs augmentait.

Première vaccination contre la variole

En 1796, le médecin britannique Edward Jenner a mis au point un vaccin contre la variole, une maladie potentiellement mortelle qui sévissait dans le monde depuis des siècles. Jenner s’est intéressé aux rapports selon lesquels les vaches laitières qui avaient été exposées à la variole, une maladie similaire, semblaient être immunisées contre la variole. En mai 1796, Jenner a mis cette théorie à l’épreuve et a injecté du liquide provenant d’une vache ouverte sur la main de Sarah Nelmes, une laitière, et l’a utilisé pour inoculer un jeune garçon, James Phipps. L’expérience a été un succès et, en 1800, plus de 100 000 personnes dans le monde avaient été vaccinées. Son travail de pionnier dans le domaine de la variole lui a valu d’être surnommé le père de l’immunologie.

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