Des bracelets à ficelle rouge ont été repérés sur plusieurs célébrités, lançant ce qui semble être un engouement pour la mode religieuse hollywoodienne basé sur la pratique de la Kabbale. Cela a amené certaines personnes à penser que la corde rouge n’est associée qu’aux kabbalistes. Mais d’autres religions croient aussi que les cordes rouges servent à quelque chose.

Kabbale

L’un des principaux textes de la Kabbale, le Zohar, a des milliers d’années. Ses racines sont dans le judaïsme, mais la Kabbale n’est pas une religion. Selon Rabbi Yehuda Berg, auteur de « The Red String Book : The Power of Protection », les kabbalistes croient que les énergies négatives peuvent entrer dans la vie des gens par le « mauvais œil », c’est-à-dire lorsque quelqu’un vous regarde avec envie et jalousie. L’objectif des kabbalistes est de se débarrasser de leur vie, de se protéger et de rejeter l’énergie négative du mauvais œil en portant le bracelet 24 heures sur 24, sept jours sur sept. Pour être efficace, la ficelle doit être en laine, teinte en rouge et portée au poignet gauche. De plus, il doit être coupé à partir d’une corde plus longue que ce qui était enroulé autour de la tombe de Rachel, la matriarche de la Bible, en Israël.

Opinions dissidentes

Par contre, certains kabbalistes ont dit que les cordes rouges sont un mythe. Le site Web du Bnei Baruch Kabbalah Education and Research Institute, le plus grand groupe de kabbalistes en Israël, déclare qu’il n’y a pas de lien. Les cordes rouges, l’eau bénite et d’autres produits sont une invention commerciale lucrative créée au cours des deux dernières décennies. »

hindouisme

Dans la tradition hindoue, les bracelets à cordes rouges sacrés sont connus sous le nom de « kalava » ou « mauli », ce qui signifie « avant tout ». Stephen Knapp, auteur du livre électronique « Basic Points About Vedic Culture/Hinduism : A Short Introduction », note que le kalava est attaché au poignet droit d’un homme et au poignet gauche d’une femme au début d’une cérémonie. Il est porté pour et symbolise les bénédictions pour celui qui le porte. Il peut aussi être utilisé dans différents rituels d’adoration (ou « puja ») aux divinités hindoues, et peut être considéré comme de la bonne volonté à une personne qui l’offre à une autre. Le fil peut être appelé « raksha » ou « rakhi » lors d’une cérémonie au cours de laquelle une sœur l’attache au poignet de son frère. Le frère le porte en signe de l’amour de sa sœur et souhaite être protégé.

Bouddhisme tibétain

Les cordes rouges sont également associées au bouddhisme tibétain dans les cérémonies traditionnelles de nouage sur des fils de coton sacré. Selon un article de Sannyasi Shraddhamurti dans le bulletin de septembre 2008 du Shraddha Yoga Healing Centre, dans cette cérémonie, « Cette pratique rétablit l’ordre naturel des choses et rapproche les gens ». Elle est enracinée dans la tradition hindoue et est pratiquée par les bouddhistes depuis plus de 500 ans. Au cours de la cérémonie, un moine allume les bougies d’une pièce maîtresse et les écritures des chants pendant que les invités tiennent un morceau de fil attaché à la pièce maîtresse. Ensuite, le moine et les invités attachent les fils les uns aux poignets des autres. Les couleurs des fils ont des significations différentes. Le rouge représente la bravoure, le blanc est pour l’amitié, le noir pour la sympathie et le jaune pour la foi. La croyance est que le corps et l’âme sont fermement liés ensemble.

Légende chinoise

« The Red String of Fate » ou « Red String of Destiny » est une légende chinoise. La légende, comme le note Cultural-China.com, explique que deux personnes destinées à être ensemble sont reliées par une ficelle rouge invisible. Il est noué autour des chevilles des deux par la divinité Yue Lao, une marieuse en charge des mariages. La corde rouge symbolise les âmes soeurs qui se marieront un jour. Bien qu’il s’agisse davantage d’un bracelet de cheville que d’un bracelet, il représente une autre croyance culturelle dans les cordes rouges.

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