Les filles qui grandissent avec leur père ont tendance à mieux réussir à l’école, à avoir une meilleure estime de soi et à devenir plus indépendantes que leurs homologues sans père. Les filles moins fortunées qui grandissent sans père dans leur vie vont souvent dans le monde des adultes avec un ensemble spécifique de blessures psychologiques qui peuvent créer de sérieuses luttes dans leur vie.

Dépression

Lorsqu’un père quitte une fille ou s’absente de sa vie, sa réaction naturelle est souvent de se blâmer et de se fixer sur ses défauts qui, selon elle, l’ont poussé à partir. Cela peut amener la fille à avoir une faible estime de soi, ce qui affecte de nombreux aspects de sa vie. Cela pourrait signifier un rendement scolaire inférieur et le sentiment général qu’elle est indigne. Ce sentiment négatif de soi se traduit souvent par une dépression qui peut aller et venir tout au long de sa vie.

Promiscuité

Les filles qui n’ont pas eu l’occasion de vivre pleinement l’amour d’une figure paternelle lorsqu’elles étaient enfants peuvent se trouver désespérément à la recherche d’un lien avec les hommes à l’adolescence pour essayer de guérir la blessure. Pendant ces années et jusqu’à l’âge adulte, ils peuvent espérer que la proximité physique et le sexe peuvent remplacer et satisfaire le sentiment de connexion qu’ils recherchent. Lorsqu’elles ne sont pas appréciées ou valorisées par les hommes avec lesquels elles s’impliquent, cela peut renforcer la croyance qu’elles ne sont pas dignes.

Echec des relations

Les filles sans père ont souvent une peur profondément ancrée de l’abandon et du rejet. Pour faire face à ces craintes, ils développent généralement une peur de l’engagement comme mécanisme de défense. Dans les relations amoureuses, ces femmes recherchent souvent la proximité émotionnelle mais s’enfuient alors que les choses vont parfaitement bien par peur d’être rejetées, ce qui rouvrirait la blessure précoce d’être « rejetée » par son père. Cela peut les empêcher d’avoir une relation permanente réussie avec un autre homme.

Toxicomanie

Une étude a montré que les filles sans père âgées de 12 à 17 ans étaient deux fois plus susceptibles d’essayer les drogues, l’alcool et le tabac que leurs homologues ayant les deux parents. Une expérience de vide ou de dépression peut amener ces filles à  » sursaturer  » leur expérience, peut-être pour se distraire des sentiments négatifs qui se produisent à l’intérieur d’elles. Le fait d’être victime d’une dépendance peut sérieusement compromettre ses chances d’éducation, de réussite professionnelle et de bonheur en général.

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