L’ère victorienne du Royaume-Uni a duré tout au long du règne de la reine Victorienne de 1837 à 1901. Le début de l’époque victorienne se caractérise par la modestie et la réserve ; les femmes se sont intéressées à renoncer aux styles flamboyants et indulgents de l’époque précédente au profit de ce qu’elles considéraient comme des looks plus naturels. Ces looks  » naturels  » prenaient beaucoup de temps et impliquaient souvent un coiffage à chaud. La période victorienne ultérieure a été fortement influencée par les styles importés de l’Europe continentale de la Belle Époque et de l’âge d’or des États-Unis.

Boucles de sucre

Tout au long de l’ère victorienne, les cheveux bouclés étaient perçus comme signifiant une disposition douce chez les femmes, les femmes aux cheveux droits étant souvent représentées comme étant réservées et maladroites. Ainsi, les femmes victoriennes ont fait de grands efforts dans leur poursuite des cheveux bouclés. Les boucles de sucre, aussi connues sous le nom de boucles d’orge, étaient de longues boucles en forme de gouttes portées exclusivement par les petites filles. Au milieu du 19e siècle, les femmes adultes ont commencé à ajouter ces boucles à l’arrière de leur tête. Dans le cadre de leurs efforts pour paraître « naturel », les femmes adultes suivaient souvent l’exemple de l’impératrice Elisabeth d’Autriche et ornent ces chignons de vraies fleurs.

Marcel Wave

En 1872, un coiffeur français du nom de Marcel Grateau invente une nouvelle vague naturelle en tournant un fer à friser à l’envers. Le Marcel Wave, comme on l’a appelé, a été créé en tournant un fer à repasser chauffé à l’envers et en frisant les cheveux à l’aide de pinces plutôt que de les friser. Ceci a créé des coiffures qui ont semblé plus naturellement bouclées. Les femmes bouclaient leurs cheveux, puis épinglaient les boucles sur le dessus de leur tête aussi haut qu’elles pouvaient les faire se tenir debout. Parce que la plupart des femmes ne couperaient jamais leurs cheveux, et que les cheveux étaient tellement abîmés par la chaleur, elles devaient souvent ramasser les cheveux qui avaient été arrachés par leurs brosses et fabriquer de faux postiches appelés rats pour que leurs grands styles soient structurellement sains.

Pompadour

Dans les années 1880, la tendance aux cheveux longs a pris son envol et les femmes ont créé et acheté des rats et d’autres faux morceaux de cheveux dans le but de rendre leurs cheveux toujours plus grands. C’est à cette époque qu’est née la Pompadour, une coiffure portant le nom de Madame du Pompadour, maîtresse du roi de France Louis XV au XVIIIe siècle. Ce style consistait à ramener les cheveux sur le front jusqu’à la couronne, le plus haut possible. Les cheveux à l’arrière de la tête d’une femme seraient sertis d’une torsion française, d’un chignon ou d’un chignon ou d’un petit pain tressé. Malgré ce que la peinture britannique de la fin du 19e siècle peut suggérer, une femme adulte ne porterait jamais ses cheveux en public.

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