La succession d’une personne comprend tous les biens personnels, les biens immobiliers, les placements et tous les autres biens qu’elle possède de son vivant. Lorsqu’une personne décède, sa succession est régie par son testament ou, s’il n’avait pas de documents de planification successorale, par les lois de son État en matière de succession testamentaire. Bien que son exécuteur testamentaire et ses bénéficiaires jouent un rôle dans la succession du défunt, tout le monde n’y a pas droit.

Terminologie

Un bénéficiaire est la personne ou l’entité désignée pour recevoir les actifs de la succession d’un défunt. Un défunt est une personne décédée. Une succession est l’actif appartenant à une personne décédée moins toute dette impayée. Un exécuteur testamentaire est la personne ou l’entité désignée par le défunt ou le tribunal pour administrer le partage de la succession. Un exécuteur testamentaire peut aussi être connu sous le nom d’exécuteur testamentaire (s’il s’agit d’une femme) ou d’un représentant personnel. L’intestacy est la condition de mourir sans testament. Le partage de la succession d’un défunt, s’il n’a pas de testament ou d’autres documents de planification successorale, est régi par les lois sur les successions dans l’État dans lequel il a vécu. Le testament est un document créé par le défunt de son vivant dans lequel il désigne l’exécuteur testamentaire et les bénéficiaires de la succession.

Droits de l’exécuteur testamentaire

L’exécuteur testamentaire n’a aucun droit sur la succession elle-même. Le seul droit à la succession détenu par l’exécuteur testamentaire est le droit de facturer un montant raisonnable pour ses services dans l’administration et la distribution de la succession aux bénéficiaires. Il est toutefois possible que l’exécuteur testamentaire de la succession soit aussi un bénéficiaire désigné.

Droits des bénéficiaires

Le ou les bénéficiaires sont ceux qui ont des droits à la distribution finale des biens de la succession tels qu’ils sont énoncés dans le testament du défunt. Le testament peut préciser qu’un bénéficiaire doit recevoir un montant fixe de la succession. C’est ce qu’on appelle un legs spécifique. Le défunt peut aussi avoir tiré son testament pour indiquer qu’un bénéficiaire doit recevoir un pourcentage de la succession. C’est ce qu’on appelle un legs résiduaire. Le legs résiduaire d’une succession doit être égal à 100 %, qu’il soit donné à un seul bénéficiaire ou réparti entre plusieurs.

Considérations

La désignation d’un bénéficiaire d’un testament à titre d’exécuteur testamentaire est tout à fait légale. Il peut y avoir un conflit d’intérêts, ou du moins une apparence de conflit d’intérêts, si la personne n’est pas un membre de la famille du défunt. Selon LectLaw.com, une façon d’éliminer ce conflit d’intérêts est de prévoir dans le testament que la personne désignée comme exécuteur/bénéficiaire doit accepter de renoncer aux honoraires de l’exécuteur testamentaire pour l’administration de la succession. Cela éliminera tout double avantage qu’une telle personne recevrait.

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