Dans les années 1700, un donjon n’était pas un endroit qu’une personne voulait finir. Les cachots du XVIIIe siècle étaient des endroits cruels où les prisonniers pouvaient s’attendre à des mauvais traitements. Les conditions varient selon le pays dans lequel la personne a été emprisonnée et la raison pour laquelle elle s’est retrouvée dans un donjon. La torture n’était certainement pas une attente inhabituelle.

Conditions

Souvent, les détenus n’avaient pas besoin de torturer ou même d’exécuter les prisonniers, car les conditions dans les prisons s’en occupaient naturellement. Les prisonniers recevaient rarement de la nourriture ou de l’eau de qualité, et beaucoup mouraient de faim. La peste pénétrait aussi fréquemment dans les donjons du XVIIIe siècle. La saleté et la qualité de la nourriture, combinées au fait que les prisonniers étaient coincés si près les uns des autres, signifiait qu’une fois qu’une personne tombait malade, une peste pouvait rapidement balayer le tout dans un donjon.

Torture

La torture était très courante dans les donjons au XVIIIe siècle. Les prisonniers ont été torturés de nombreuses façons jusqu’à ce qu’ils admettent le crime pour lequel ils ont été inculpés. Une forme courante de torture utilisée à la prison de Newgate à Londres s’appelait « pressage ». Presser un prisonnier signifiait qu’il était aplati sur le sol et qu’on lui mettait une planche lourde sur le dessus du corps après l’avoir attaché. Chaque jour, des poids étaient posés sur la planche jusqu’à ce que le prisonnier avoue finalement ses crimes.

Surpeuplement

Au XVIIIe siècle, les donjons étaient constamment confrontés à des problèmes de surpopulation. La plupart des crimes commis à cette époque n’étaient pas punissables d’emprisonnement à long terme, de sorte qu’un mouvement constant des corps à l’intérieur et à l’extérieur de la prison était courant. Beaucoup de gens sont morts enchaînés aux murs dans des donjons. Dans d’autres cas, les gens ont été transportés hors des donjons et expédiés à l’extérieur des colonies. Dans l’Angleterre du XVIIIe siècle, par exemple, beaucoup de prisonniers ont été envoyés en Australie.

Autres utilisations

Les donjons n’ont pas été utilisés exclusivement comme prisons à cette époque. Pendant la plus grande partie du XVIIIe siècle, les donjons ont aussi doublé en tant qu’asiles de fous. On savait très peu de choses sur la maladie mentale à cette époque. Les personnes qui présentaient des signes de folie ou de maladie mentale étaient souvent emprisonnées dans des cachots et littéralement enchaînées aux murs et n’offraient aucun traitement ou compassion. Ce n’est qu’à la fin du XVIIIe siècle que Philippe Pinel a commencé à réformer les traitements donnés aux malades mentaux.

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