Les stades Kohlberg du développement moral sont une théorie politique et philosophique basée sur une étude similaire du psychologue Jean Piaget. Les fondements de la théorie de Kohlberg sont l’étude de l’effet des calculs moraux des individus sur leur sens culturel du comportement fondé sur des principes. Six étapes du développement moral ont été conçues pour évaluer ce lien, chacune d’entre elles étant destinée à développer les conclusions de Jean Piaget.

Les six étapes

La théorie du développement moral de Kohlberg se compose de six étapes : l’étape d’orientation vers l’obéissance et la punition (l’étude de la façon dont un individu peut éviter la punition pour une action particulière), l’étape de l’individualisme et de l’échange (la prise en compte des avantages potentiels d’une action), l’étape des bonnes relations interpersonnelles (la prise en compte des normes sociales acceptables), l’étape du maintien de l’ordre social (la prise en compte de l’ordre moral de la société), l’étape du contrat social et des droits individuels (le reflet des différences d’opinions et de valeurs culturelles) et l’étape des principes universels (le reflet de normes fondées sur la justice universelle).

Avantages pour l’éducation

La théorie du développement moral de Kohlberg a un effet positif sur les questions d’éducation, en particulier l’éducation des jeunes adultes et leur sens du développement intellectuel et moral. L’intention de Kohlberg était de permettre aux individus de comprendre les stades avancés de la pensée morale, les principes de liberté et de justice universelles et la nécessité d’un sens de l’ordre dans la société. Kohlberg croyait que le développement de la pensée morale aiderait les individus à mieux comprendre les normes de la société.

Principes moraux

Malgré les intentions de Kohlberg, les critiques ont identifié quelques inconvénients de sa théorie du développement moral. L’un de ces inconvénients est le fait que la théorie de Kohlberg insinue que les gens peuvent placer leurs propres principes moraux au-dessus des lois de la société dans laquelle ils vivent et des lois établies dans ce pays, c’est-à-dire qu’il s’agit d’une théorie du « moindre de deux maux ». Ceci est illustré dans son exemple « Heinz vole la drogue », c’est-à-dire que « oui » ou « non » n’est pas d’intérêt dans cette question. Il s’agit simplement d’une question de raisonnement, c’est-à-dire d’une sorte de justification des actions.

Biais culturel

Une autre critique de la théorie du développement moral de Kohlberg est le problème des préjugés culturels, c’est-à-dire la prise en compte d’un ensemble de normes culturelles dans une société sans considération adéquate de la façon dont (ou même si) les mêmes normes peuvent être appliquées efficacement à une culture différente. Les critiques de Kohlberg notent que sa théorie du développement moral emprunte beaucoup aux théories morales de la culture occidentale (p. ex. l’universalité des droits et privilèges) sans explication claire sur la façon dont la théorie peut être appliquée aux cultures non occidentales.

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