La consoude (Symphytum officinale) est une herbe vivace de la famille de la bourrache originaire d’Europe et que l’on trouve maintenant à l’état sauvage dans toute l’Amérique. Historiquement, la consoude était utilisée pour guérir les blessures et les fractures, ce qui la désignait alternativement sous le nom de tricot ou de grassette. Le médecin grec Dioscoride l’a suggéré à cette fin au 1er siècle. Récemment, cependant, on a découvert que la consoude contient des alcaloïdes de pyrrolizidine, connus pour causer des dommages au foie à fortes doses.

Consoude et digitale

Un danger encore plus grand que sa teneur en alcaloïdes toxiques est la ressemblance de la consoude avec la digitale (Digitalis purpurea). La digitale peut tuer en cas d’ingestion, causant des irrégularités cardiaques mortelles et des palpitations. Par conséquent, lors de la récolte de la consoude à l’état sauvage, il est impératif de s’assurer que c’est bien la consoude et non sa ressemblance mortelle qui est collectée.

Fleurs

La différence la plus remarquable entre la digitale et la consoude est la taille et la forme de leurs fleurs. Les fleurs de consoude émergent en grappes en hochant la tête à la fin du printemps ou au début de l’été. Ces fleurs sont petites, délicates et en forme de clochette. Ils peuvent être de couleur blanc crème, jaune clair, rouge, violet, rose ou bleu. Comme les fleurs de consoude, les fleurs de la digitale pendent vers le bas. Ces fleurs en forme de trompette, cependant, sont beaucoup plus grandes et plus voyantes que celles de la consoude. Ils sont de couleur rose-violet et portent des taches blanches et violettes à l’intérieur de leurs pétales.

Feuilles

Les feuilles de consoude meurent en hiver et réapparaissent chaque printemps en grappes épaisses de 90 cm (3 pieds) de hauteur et de diamètre. Du centre de l’amas dense, une tige portant des feuilles alternées monte, portant finalement des amas de fleurs à son sommet. Les feuilles elles-mêmes sont longues et pointues, avec des nervures profondes rayonnant d’une veine centrale proéminente qui divise chaque feuille. Ils mûrissent jusqu’à une teinte émeraude profonde. Les feuilles de consoude peuvent atteindre une longueur de 45 cm (1 1/2 pied). Ils sont recouverts de poils courts et griffés, ce qui leur donne une texture de papier de verre.

Racines

Les racines de consoude poussent selon un schéma de ramification et de ramification qui permet d’établir fermement la plante dans le sol et de la rendre difficile à déraciner. Ces racines ont une texture cassante. À l’extérieur, elles sont d’un brun chocolat profond. Lorsqu’ils sont cassés, ils révèlent une couleur blanc crème à l’intérieur et un parfum frais et vif.

Parfum

Comme sa cousine la bourrache, les feuilles fraîches de la consoude émettent un arôme vif et propre semblable à celui des concombres fraîchement tranchés. Cette odeur distinctive est un autre moyen d’identifier la consoude à l’état sauvage.

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