Bien qu’il s’agisse d’un domaine d’études relativement nouveau, il existe de nombreuses théories sur le développement émotionnel. Bien que l’on puisse remplir des volumes entiers expliquant la complexité de ces théories, deux d’entre elles feront l’objet de cet article. L’une des théories les plus importantes est celle d’Erik Erikson, dont le travail est basé sur la théorie psycho-sexuelle de Sigmund Freud. Un autre théoricien important dans le domaine du développement émotionnel est Lawrence Kohlberg, dont le travail est basé sur le travail de Jean Piaget, psychologue du développement, qui s’est concentré sur une perspective constructiviste du développement.

Théorie du développement psychosocial d’Erikson

Erik Erik Erikson, psychologue du développement, a proposé une théorie du développement émotionnel qui consiste en huit crises. Chaque crise survient au cours d’une fenêtre spécifique du développement d’un individu.

La première crise, Trust versus Mistrust, survient au cours de la petite enfance (de la naissance à 18 mois). Si un bébé est nourri quand il a faim, changé quand c’est nécessaire, et généralement soigné, il développera la confiance. Ceci est lié à un comportement sain de prise de risque chez les adultes. Si un bébé est négligé ou maltraité, il développera une méfiance. La méfiance peut amener une personne à s’isoler de la société et à craindre d’essayer de nouvelles choses.

La deuxième crise, Autonomie contre la honte et le doute, se produit chez les tout-petits (1-3 ans). À ce stade, l’enfant acquiert de la confiance en soi et de l’autonomie en explorant son environnement. Si les parents sont négligents ou ne permettent pas à l’enfant de prendre certains risques, elle ne développera pas un sentiment sain d’indépendance.

La théorie d’Erikson et les enfants d’âge scolaire

La troisième crise dans la théorie d’Erikson est l’Initiative contre la culpabilité (3-6 ans). À cette étape, l’enfant devrait développer un sens du but en planifiant et en faisant des choses par lui-même, comme s’habiller. Si un parent la décourage de faire ces choses, soit parce qu’elles sont mal faites ou parce que l’enfant prend trop de temps, l’enfant aura peur d’entreprendre des tâches par crainte d’être désapprouvé.

La quatrième étape, l’industrie par rapport à l’infériorité (5-12 ans), est cruciale pour qu’un enfant développe un sentiment de compétence. Un enfant a besoin de trouver ses points forts et de développer un sentiment d’accomplissement. Les enfants qui échouent au travail scolaire ou qui ne sont pas autorisés à développer leur potentiel se sentiront inférieurs.

La cinquième crise, Identité contre confusion des rôles, commence à la puberté (9-18 ans). A ce stade, l’enfant a besoin de développer un sens de sa propre identité à travers l’exploration de soi. Si elle est forcée de se conformer à un idéal parental, elle développera une confusion identitaire, ne sachant pas qui elle est en tant qu’individu.

La théorie d’Erikson et l’âge adulte

La sixième crise, Intimacy Versus Isolation (18-40 ans), traite principalement du choix d’un partenaire et d’une carrière. La personne doit trouver la bonne personne et le bon chemin pour elle-même ou elle développera un sentiment d’isolement, de sentiment d’être laissée de côté.

Le septième stade est Generativity Versus Stagnation (30-65 ans). Dans cette crise, l’individu devrait avoir le sentiment d’avoir contribué à la génération suivante. Sinon, elle éprouvera un sentiment de stagnation parce qu’elle n’a pas fait d’impression sur les générations futures.

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