Bien que l’anglais soit une langue largement répandue, cela ne veut pas dire qu’il est parfait. Comme toutes les langues, il y a des désavantages à ne parler que l’anglais. Celles-ci vont de l’évidence (ne pas pouvoir communiquer avec un grand nombre de personnes) à la subtilité (peu d’incitation à apprendre une autre langue).

Applicabilité

Alors que l’anglais est la troisième langue la plus parlée dans le monde, elle est positivement éclipsée par les deux premières. L’anglais compte environ 300 millions de locuteurs natifs, tandis que l’hindi en compte environ 400 millions et le chinois mandarin 900 millions. De plus, les langues en dessous de l’anglais sur l’échelle le dépassent facilement.

Bien que l’anglais soit largement parlé, il y a encore plus de gens qui parlent une autre langue que ceux qui parlent l’anglais. Cela crée des problèmes pour les anglophones dans de nombreuses régions du monde, de la Chine à l’Inde en passant par le Québec relativement fermé, qui est presque entièrement francophone malgré sa proximité du Canada anglais et des États-Unis.

Incitation à l’apprentissage

Les langues dont les locuteurs natifs sont relativement peu nombreux, comme l’allemand, le néerlandais et les pays scandinaves, ont toutes une raison très réelle d’apprendre une deuxième langue (généralement l’anglais). Après tout, lorsqu’il n’y a que quatre ou six millions de locuteurs natifs de votre langue, il est très difficile de fonctionner dans une société mondiale sans une deuxième langue.

L’anglais, par contre, existe au milieu. Il y a tellement de locuteurs de l’anglais qu’il n’est pas absolument nécessaire d’apprendre une deuxième langue, comme c’est le cas pour les langues moins courantes. Cela crée une culture éducative du monolinguisme, qui alimente encore davantage le problème mentionné plus haut.

Croissance

L’anglais ne sera pas toujours aussi répandu. Le chinois mandarin, l’hindi et les populations hispanophones connaissent une croissance extrêmement rapide. De plus, il y en a trois et une seule population anglophone. Ainsi, si l’anglais est extrêmement pratique en 2010, cette situation ne durera pas éternellement. Sans une culture forte d’apprentissage des langues secondes dès le plus jeune âge, les anglophones risquent d’être laissés pour compte.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.