Lorsqu’une allégation de violence envers l’enfant se produit contre le parent de l’enfant, les services sociaux interviennent souvent pour évaluer la situation. Le processus réel que les services sociaux utilisent varie d’un État à l’autre, mais les droits des parents au cours du processus restent les mêmes. Ces droits ne sont pas les mêmes que ceux d’un parent sans la présence des allégations.

Droits pendant l’enquête

moins que l’enfant ne soit en danger évident, les parents se voient généralement accorder le bénéfice du doute après la présentation d’une première allégation aux services sociaux. L’enquête est menée pendant que l’enfant reste avec ses parents. Les enfants ont besoin de stabilité dans leur vie et le fait d’être inutilement éloignés de leur foyer peut être plus dommageable, surtout si les allégations finissent par être rejetées comme étant fausses. Cependant, ces droits sont parfois violés lorsqu’un travailleur social trop enthousiaste retire un enfant de la maison trop rapidement.

Droit de punir

Le montant et le type de punition appropriés pour un enfant ne sont pas détaillés dans les lois d’aucun État. Cependant, certains États ont une ligne directrice générale à suivre quant à ce qui constitue la maltraitance des enfants. Par exemple, certains États autorisent les châtiments corporels, comme la fessée, tant qu’aucune marque n’est laissée sur l’enfant. D’autres États ne stipulent rien du tout et laissent chaque cas à leur discrétion. Aucun État ne dit qu’un parent n’a pas le droit de punir son enfant, mais cela doit être fait d’une manière appropriée telle qu’établie par l’État.

Droits parentaux et placement en famille d’accueil

S’il est déterminé que l’enfant est à risque s’il reste à la maison, les services sociaux peuvent retirer l’enfant et le placer dans une famille d’accueil. Pendant que l’enfant est placé en famille d’accueil, les parents n’ont pas le droit d’entrer en contact avec l’enfant de quelque façon que ce soit. Les droits parentaux ne sont pas dépouillés à ce stade, mais ils sont limités pour permettre l’achèvement de l’enquête. Dans de nombreux cas, une comparution devant le tribunal est prévue lorsque les parents peuvent plaider coupable et convenir de suivre un plan établi pour l’enfant, y compris le counseling et les visites à domicile par les services sociaux. Selon Patrick Murphy, un tuteur public de l’Illinois, environ 90 % des parents acceptent le plaidoyer, qu’ils soient coupables ou non, selon Fox/News.com.

Le droit de récupérer l’enfant

Si les allégations s’avèrent fausses ou ne justifient pas le déplacement permanent de l’enfant, les parents ont le droit de récupérer leur enfant. En vertu de la loi, les services sociaux doivent faire un effort raisonnable pour arriver à une conclusion et, s’ils le jugent approprié, rendre l’enfant à ses parents en temps opportun. Les parents ont le droit de garder la garde de leur enfant, à moins que ce ne soit pas dans l’intérêt supérieur de l’enfant. L’objectif est que les services sociaux rendent l’enfant à sa famille au lieu de le garder dans le système d’accueil.

Cessation des droits

Une allégation de maltraitance d’enfant ne signifie pas nécessairement que les parents perdront tous les droits de leur enfant. Toutefois, s’il est établi que les allégations d’abus sont vraies et que l’enfant est en danger, les services sociaux peuvent suggérer au juge qu’il est dans l’intérêt supérieur de l’enfant de mettre fin aux droits parentaux. Cette mesure n’est pas prise à la légère. Les mauvais traitements enregistrés doivent être suffisamment graves pour présenter un risque physique pour le bien-être de l’enfant. Le risque pour le bien-être émotionnel de l’enfant peut également être pris en compte, mais il est plus difficile à prouver. Un parent doit également se rappeler que le fait de ne pas signaler ou de tenter de protéger son enfant de la violence de l’autre parent est considéré comme coupable au même titre que le parent violent.

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