L’économie de nombreuses villes et zones urbaines dépend de l’efficacité des transports, tant pour les travailleurs que pour les marchandises. Par conséquent, la plupart des zones urbaines disposent d’un système de transport en commun. Bien que ces systèmes soient mis en place pour réduire la congestion et promouvoir le transport, il y a encore des problèmes qui se posent et qui doivent être surmontés.

Transport inadéquat

Les systèmes de transport public, comme les autobus, les métros et les trains de banlieue, peuvent être sous-utilisés ou surutilisés. Pendant les heures de pointe, il n’y a pas assez de véhicules de transport disponibles, ce qui entraîne un surpeuplement des véhicules et un inconfort pour les passagers. Ces heures de pointe sont normalement de 7 h à 9 h et de 16 h à 18 h, lorsque les employés se rendent au travail et en reviennent. En dehors des heures de pointe, comme le milieu de la journée et le soir, les véhicules sont sous-utilisés. Un transport sous-utilisé, ou des wagons de métro et des autobus vides, signifie que le système n’est pas viable sur le plan financier. L’affectation d’un plus grand nombre d’autobus ou de voitures de métro aux heures de pointe et la réduction du nombre de ces véhicules pendant les heures creuses est une façon de surmonter ce problème. Cependant, savoir combien de véhicules sont nécessaires pour chaque fois nécessite un certain nombre d’essais et d’erreurs.

Centralisation

La plupart des systèmes de transport en commun ne desservent que les régions à forte densité de population. Ces services ne s’étendent pas à l’extérieur des grandes zones urbaines. Cela s’explique principalement par le fait que la décentralisation est coûteuse et que les longs trajets entraînent des coûts d’exploitation élevés et une baisse des recettes. Certains de ces coûts pourraient bientôt être compensés par l’utilisation de sources d’énergie renouvelables et de carburants alternatifs, mais la décentralisation reste une question qui doit être étudiée pour les systèmes de transport public.

Tarifs

La plupart des systèmes de transport en commun ont mis au point une structure de paiement forfaitaire. Dans de nombreux cas, ce tarif unique décourage en fait les trajets plus courts en rendant les trajets plus longs moins chers. C’est ironique, car la plupart des systèmes de transport public sont conçus pour des trajets plus courts que pour des trajets plus longs. Les systèmes de transport en commun qui utilisent des systèmes de tarification basés sur la distance parcourue sont plus souhaitables pour les navetteurs et sont financièrement viables pour le système de transport en commun.

Fixité

Certains systèmes de transport public sont fixes, car les trains et les métros doivent circuler sur des voies spécifiques. Dans un système fixe, l’itinéraire parcouru par le véhicule ne peut pas être modifié, mais il est permanent. Un itinéraire d’autobus n’est pas fixe, parce que le conducteur peut changer l’itinéraire en empruntant des rues différentes ; cependant, un itinéraire de métro est fixe, car le métro ne peut circuler que dans les tunnels de métro spécifiés. Cela cause des difficultés lorsque la ville change ou que les itinéraires doivent changer. Changer les lignes de métro et ajouter de nouvelles lignes est coûteux et prend beaucoup de temps. Pour la plupart des systèmes fixes, les modes de déplacement dans les villes changeront, mais le système de transport en commun ne changera pas.

Ressources : 1, 2, 3.

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