Le titulaire du droit d’auteur a le droit exclusif de reproduire, distribuer, manipuler et exécuter son œuvre, et d’autoriser d’autres personnes à le faire. Toute personne qui n’est pas titulaire du droit d’auteur et qui profite de l’un de ces droits pour une œuvre protégée par le droit d’auteur, sans la permission du titulaire du droit d’auteur, est coupable de contrefaçon. La loi sur le droit d’auteur des États-Unis traite de la contrefaçon, y compris les pénalités qui s’y rattachent.

Injonction

Si un détenteur de droits d’auteur intente une poursuite pour contrefaçon, le tribunal peut accorder une injonction temporaire en tout temps pendant que la poursuite est en instance. Cette injonction peut devenir définitive à la conclusion de la poursuite. L’injonction est valable dans l’ensemble des États-Unis et enjoint au présumé contrevenant de continuer à violer le droit d’auteur.

Mise en fourrière et disposition

En tout temps pendant qu’une poursuite en contrefaçon est en instance, le tribunal peut également ordonner la mise en fourrière de toutes les copies existantes d’une œuvre protégée par le droit d’auteur. Dans le cadre d’un jugement définitif, si la contrefaçon est constatée, le tribunal peut ordonner la destruction de ces copies.

Dommages et profits

Le titulaire du droit d’auteur a droit à tous les dommages et intérêts qu’il subit du fait de la violation du droit d’auteur. Tous les profits illicites qui ont été acquis à la suite de l’infraction sont inclus dans ce calcul. Au lieu de tenter de calculer les dommages-intérêts réels, le titulaire du droit d’auteur peut choisir d’accorder des dommages-intérêts légaux, sous réserve du pouvoir discrétionnaire du tribunal.

Frais et honoraires d’avocat

Dans une action civile pour contrefaçon, un tribunal peut accorder le coût total de l’action à la partie gagnante, y compris les honoraires d’avocat. La loi ne limite pas cette attribution aux titulaires de droits d’auteur, et les tribunaux peuvent également accorder des frais connexes à un défendeur si le demandeur ne parvient pas à prouver qu’il y a eu contrefaçon.

Sanctions pénales

Toute personne qui produit délibérément des copies d’une œuvre protégée par le droit d’auteur d’une valeur totale au détail de plus de 650 livres sterling dans un délai de 180 jours, à des fins de gain financier privé, peut être passible de sanctions pénales. Les peines peuvent aller jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et le dédommagement pour l’infraction. Un contrevenant est également pénalement responsable s’il distribue une œuvre préparée en vue d’une distribution commerciale avant que le titulaire du droit d’auteur ne la rende publique. Dans ce cas, le contrevenant est passible d’un dédommagement et d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à trois ans pour une première infraction.

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