L’obligation de se présenter devant un jury est une obligation légale, et le défaut de comparaître pourrait mener à une amende ou même à une arrestation. Même ainsi, certaines personnes peuvent craindre ce qui arrivera à leur emploi si elles s’absentent du travail pendant une période prolongée. C’est pourquoi le gouvernement fédéral et certains gouvernements d’États ont adopté des lois qui protègent les droits des employés pendant qu’ils sont jurés.

Les employeurs doivent permettre aux employés de prendre congé pour les fonctions de juré.

En vertu de la loi fédérale, votre employeur est tenu de vous permettre de vous absenter du travail pour faire partie d’un jury, aussi longtemps que le tribunal l’exige. Ils ne peuvent pas interdire aux employés de prendre congé pour faire partie d’un jury, et si l’employé travaille de nuit, par exemple, l’employeur ne peut pas exiger que l’employé travaille le jour. Cependant, votre employeur a le droit de demander une preuve que vous avez servi pendant toute la période où vous étiez absent du travail. Les greffiers du jury peuvent délivrer un certificat de présence à remettre à votre employeur comme preuve que vous avez servi.

Les jurés reçoivent un paiement pour le service.

Selon le site Web des tribunaux des États-Unis, les jurés reçoivent du gouvernement une allocation de 26 € par jour, qui augmente jusqu’à 32 € par jour après le dixième jour. Les employés du gouvernement fédéral reçoivent leur salaire normal au lieu de l’allocation. Ils peuvent également être remboursés pour le kilométrage, les frais de déplacement et d’hébergement s’ils habitent loin du tribunal.

Les jurés n’ont pas légalement droit à leur plein salaire.

Votre employeur n’est pas tenu par la loi fédérale de vous verser votre salaire régulier pendant que vous êtes juré. En général, c’est à l’employeur de décider s’il doit payer ou non un employé qui fait partie d’un jury. Certains choisissent de payer la différence entre l’allocation gouvernementale et la rémunération normale de l’employé. Si les employeurs versent aux travailleurs la totalité de leur salaire, ils ont le droit de demander à l’employé de remettre l’allocation en échange. Toutefois, certains États peuvent exiger que les employeurs versent au moins une rémunération partielle pour le temps passé en tant que jurés. Certains États peuvent également permettre aux employés d’utiliser les congés payés accumulés, comme les congés de maladie ou les congés annuels, pour couvrir le temps passé en dehors du travail.

Les emplois des employés sont protégés

Les travailleurs peuvent craindre que s’ils passent trop de temps loin de leur travail, leur employeur les remplace plutôt que de demander à d’autres employés de prendre en charge leurs tâches. Votre emploi est protégé et vous devez être autorisé à retourner à votre poste après avoir terminé vos fonctions de juré. Les employeurs ne sont pas autorisés à faire de la discrimination à l’égard d’un employé qui a été appelé à faire partie d’un jury ou à le congédier. Selon le Jury Selection and Service Act de 1968, lorsque les jurés retournent à leur poste, ils doivent être considérés comme ayant été en congé et doivent être réintégrés à leur poste sans perte de sécurité.

Les employeurs ne peuvent pas menacer ou intimider les employés.

La perte d’un employé dans l’exercice de ses fonctions de juré peut mettre à rude épreuve une entreprise, et les travailleurs peuvent s’inquiéter de la réaction de leur employeur lorsqu’ils apprennent qu’ils seront absents. Toutefois, la loi de 1968 sur la sélection et le service des jurés interdit aux employeurs d’exercer une discrimination à l’encontre des employés appelés à faire partie d’un jury. Afin d’empêcher les employeurs d’exercer des pressions sur les employés pour qu’ils tentent de se retirer du service, il est également interdit aux employeurs de tenter d’intimider ou de décourager les employés de faire partie d’un jury. En outre, un employeur qui viole une partie de la loi sur les jurys peut être tenu de rembourser l’employé pour la perte de salaire et peut être passible d’une pénalité pouvant aller jusqu’à 3 250 € pour chaque violation.

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